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Inde-Pakistan : plus de 30 morts dans une nouvelle vague de bombardements
La tension entre l’Inde et le Pakistan a franchi un nouveau seuil dramatique dans la nuit de mardi à mercredi, marquée par des bombardements réciproques ayant causé la mort de plus de trente civils des deux côtés. Cette flambée de violence intervient dans un climat de méfiance exacerbé entre les deux puissances nucléaires, sur fond d’attentat meurtrier au Cachemire indien le 22 Avril dernier.
Selon les autorités pakistanaises, au moins 26 civils ont été tués et une cinquantaine blessés dans plusieurs localités du pays. La frappe la plus meurtrière a touché une mosquée à Bahawalpur, dans la province du Pendjab, faisant 13 morts, dont deux fillettes. En représailles, des tirs pakistanais ont visé la région de Poonch, au nord-ouest de l’Inde, causant la mort de huit personnes, selon des sources locales. Les échanges d’artillerie ont continué jusqu’à mercredi matin, alimentant les craintes d’un conflit de plus grande ampleur.
L’armée indienne affirme avoir lancé des frappes « ciblées » contre des infrastructures « terroristes » situées sur le sol pakistanais, présentées comme une réponse directe à l’attentat de Pahalgam. Bien que non revendiquée, cette attaque ayant coûté la vie à 26 personnes a été attribuée par New Delhi à des groupes soutenus par Islamabad, accusation que ce dernier rejette fermement.
Parallèlement aux opérations terrestres, l’armée pakistanaise déclare avoir abattu cinq appareils indiens, dont trois chasseurs Rafale, un MiG 29 et un Sukhoï, ainsi qu’un drone. Si l’Inde n’a pas confirmé ces pertes, elle a dénoncé une nouvelle violation de la ligne de cessez-le-feu dans les secteurs de Bhimber Gali et Rajauri au Cachemire, assurant avoir répondu de manière « proportionnée et mesurée ».
Sur le plan politique, la riposte ne s’est pas fait attendre. Le Pakistan a convoqué en urgence son Comité de la sécurité nationale, instance stratégique mobilisée uniquement en cas de crise majeure. Le gouvernement pakistanais avait déjà annoncé une série de sanctions diplomatiques à l’encontre de l’Inde en réaction aux décisions similaires prises par New Delhi.
Mais l’escalade ne s’arrête pas aux échanges de feu. L’Inde a déclaré unilatéralement ce mardi son intention de modifier le partage des eaux entre les deux pays. Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé que l’eau « appartenant à l’Inde » qui s’écoulait vers le Pakistan serait désormais détournée pour répondre aux besoins nationaux. Une décision interprétée comme une déclaration de guerre de l’eau, menaçant un équilibre déjà fragile dans une région où les ressources hydriques sont vitales.
Alors que la communauté internationale appelle à la retenue, l’ombre d’un affrontement direct plane sur le sous-continent. L’histoire commune de l’Inde et du Pakistan, marquée par trois guerres et de multiples crises autour du Cachemire, rend cette nouvelle poussée de fièvre d’autant plus préoccupante. Entre affrontements militaires, représailles politiques et menaces hydrauliques, les deux voisins s’enlisent dans une spirale inquiétante dont les conséquences pourraient dépasser leurs frontières.
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