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Israël dément l’identification des restes remis depuis Gaza
Israël a annoncé, mercredi, que les éléments remis la veille par la Croix-Rouge ne correspondaient pas aux restes des deux derniers otages encore retenus dans la bande de Gaza. Après examen au Centre national de médecine médico-légale de Tel-Aviv, les experts ont conclu qu’aucun lien n’existait entre ces éléments et les otages concernés, mettant ainsi fin aux premières suppositions relayées mardi par la police israélienne.
Dans son communiqué, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu explique que « les éléments apportés hier pour examen depuis la bande de Gaza ne sont liés à aucun des otages ». Les familles des deux victimes dont les dépouilles manquent toujours ont été immédiatement informées de cette mise à jour.
La veille, l’annonce de la réception de « restes présumés » avait suscité un regain d’attention autour du dossier encore douloureux des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Sous la pression du président américain Donald Trump, une trêve est entrée en vigueur le 10 octobre, mettant fin à plus de deux ans de guerre et permettant la libération des 20 derniers otages encore vivants.
Depuis le début de ce processus, le Hamas et ses alliés ont restitué 26 des 28 dépouilles promises dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu. Les autorités israéliennes espèrent désormais obtenir des informations fiables sur les deux corps encore manquants, un Israélien et un Thaïlandais, dont la restitution reste une étape cruciale dans la finalisation de l’accord humanitaire.
Alors que l’enquête se poursuit, cette fausse piste rappelle la complexité des recherches dans un territoire ravagé par des mois de conflit et de destructions.
