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Israël en Cisjordanie : une occupation renforcée malgré le droit international
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a réaffirmé mardi la volonté d’Israël de maintenir et d’étendre sa présence en Cisjordanie occupée. Cette déclaration, qui s’inscrit dans une politique de renforcement des colonies israéliennes, intervient alors que le droit international considère ces implantations comme illégales.
Lors d’une visite dans ce territoire disputé, M. Smotrich a souligné que son gouvernement poursuivait le développement des colonies juives en Judée-Samarie, nom biblique utilisé par les autorités israéliennes pour désigner la Cisjordanie. Il a insisté sur le fait qu’Israël était « là pour y rester », une position qui alimente les tensions avec la communauté internationale et les Palestiniens.
Un accroissement des démolitions et des implantations
Le ministre a également mis en avant une année 2024 « record » en matière de démolition de « constructions arabes illégales », selon les critères israéliens. Ces démolitions concernent principalement des structures palestiniennes, souvent érigées sans permis israélien, alors que ces autorisations sont rarement accordées aux Palestiniens.
En parallèle, la colonisation israélienne en Cisjordanie a atteint un niveau inédit ces dernières années. Fin 2024, l’ONG israélienne La Paix Maintenant recensait 147 colonies officiellement reconnues et 224 avant-postes non autorisés mais tolérés par le gouvernement. L’Union européenne a également souligné qu’en 2023, le nombre de permis de construction délivrés aux colons avait été le plus élevé depuis trois décennies.
Un défi au droit international
Cette politique d’expansion coloniale va à l’encontre des décisions des instances internationales. En juillet 2023, la Cour internationale de justice (CIJ) avait rendu un avis consultatif qualifiant l’occupation israélienne de la Cisjordanie d’« illicite », appelant à la cessation immédiate de la colonisation et au retrait des colons. Une demande ignorée par Israël, qui considère ces jugements comme non contraignants et déconnectés de sa réalité sécuritaire et politique.
Un futur marqué par l’annexion ?
Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite israélienne, milite ouvertement pour l’annexion de la Cisjordanie. Fin 2024, il avait déjà promis que les colonies israéliennes seraient formellement annexées en 2025, une annonce qui risque d’exacerber encore plus les tensions sur le terrain. De son côté, le ministre de la Défense, Israël Katz, a lui aussi rejeté toute idée de contrôle de la Cisjordanie par l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.
Dans ce contexte, la situation en Cisjordanie reste explosive, marquée par une expansion continue des colonies et une opposition grandissante des Palestiniens et de la communauté internationale. Alors que les appels à un règlement pacifique du conflit se multiplient, la politique israélienne semble prendre une direction opposée, rendant l’horizon d’une solution durable plus incertain que jamais.
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