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Italie : des dizaines de milliers de manifestants dénoncent la guerre à Gaza
L’Italie a connu lundi une vaste journée de mobilisation en soutien au peuple palestinien. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Rome, Milan, Turin, Florence, Naples, Bari ou encore Palerme, pour dénoncer ce qu’elles qualifient de « génocide à Gaza ». La mobilisation a été ponctuée de grèves, de blocages et de heurts, notamment à Milan où des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre près de la gare centrale.
À Rome, plus de 20.000 personnes se sont rassemblées devant la gare Termini, selon la préfecture. Les cortèges, composés en grande partie de jeunes lycéens, agitaient des drapeaux palestiniens et scandaient « Palestine libre ! ». Des banderoles affichaient des slogans tels que « Contre le génocide, bloquons tout ! ». Parmi les manifestants, Michelangelo, 17 ans, expliquait vouloir soutenir « une population qui est en train d’être exterminée », tandis que Federica Casino, 52 ans, déplorait que « l’Italie parle mais ne fait rien ».
Dans plusieurs villes du pays, la mobilisation a pris la forme d’actions directes. À Bologne, une autoroute a été bloquée avant l’intervention des canons à eau de la police. À Gênes et Livourne, les dockers ont interrompu l’activité portuaire. À Rome, le trafic des bus et du métro a été perturbé, et une veillée de solidarité devait se tenir le soir même, organisée par des associations catholiques.
Cette journée de mobilisation coïncidait avec la reconnaissance attendue de l’État de Palestine à l’ONU par plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada. L’Italie, en revanche, adopte une ligne de prudence. Le gouvernement de Giorgia Meloni refuse pour l’instant de rejoindre cette initiative, tout en rappelant qu’aucune arme n’a été vendue à Israël depuis octobre 2023.
Selon un sondage récent, près de deux Italiens sur trois considèrent la situation humanitaire à Gaza comme « extrêmement grave », et plus de 40 % souhaitent la reconnaissance d’un État palestinien. Mais le gouvernement ultraconservateur, proche idéologiquement de Washington, préfère maintenir une position attentiste, malgré les appels répétés de l’opinion publique et des syndicats.
Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent sur Gaza, déjà ravagée par près de deux ans de guerre. Selon les autorités israéliennes, l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 avait fait 1.219 morts, principalement des civils. En représailles, l’offensive de l’armée israélienne a causé la mort de plus de 65.000 personnes à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.