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L’Europe lance le système numérique d’entrée-sortie aux frontières Schengen
L’Union européenne franchit une nouvelle étape dans la modernisation de la gestion de ses frontières. À partir du 12 octobre, les États membres de l’espace Schengen entameront la mise en œuvre progressive du Système numérique d’entrée-sortie (EES), un dispositif destiné à automatiser le contrôle des voyageurs non européens.
Ce nouveau système permettra l’enregistrement électronique des données de passeport, des informations biométriques – notamment la photo faciale et les empreintes digitales ainsi que des dates d’entrée et de sortie. L’objectif est de remplacer le tampon manuel apposé sur les passeports par un processus entièrement numérique, plus rapide et plus fiable.
Selon la Commission européenne, l’EES vise un double objectif : fluidifier les déplacements tout en renforçant la sécurité des frontières extérieures de l’Union. Il permettra aussi de détecter plus efficacement les séjours dépassant la durée autorisée, les fraudes documentaires et les usurpations d’identité.
Le déploiement complet du système est prévu pour le 9 avril 2026, après une période d’essai de six mois. À cette date, tous les points de passage de l’espace Schengen seront équipés des dispositifs numériques nécessaires.
Pour Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, cette innovation marque un tournant :
« Avec l’EES, l’Europe fait un bond en avant numérique, rendant les frontières plus intelligentes, renforçant la sécurité tout en facilitant les déplacements. »
De son côté, le Commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration, Magnus Brunner, a souligné que ce système constitue « l’épine dorsale numérique du nouveau cadre européen commun en matière de migration et d’asile».
« Toute personne fera l’objet, sans exception, d’une vérification d’identité, d’un filtrage de sécurité et d’un enregistrement dans les bases de données de l’UE », a-t-il précisé.
L’introduction de l’EES ouvre ainsi la voie à une ère de contrôle frontalier entièrement numérisée, symbolisant la volonté de l’Europe d’allier innovation technologique et sécurité dans la gestion de la mobilité internationale.