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L’Iran annonce une nouvelle arrestation d’un européen accusé d’espionnage
Alors que le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël est entré en vigueur mardi après douze jours d’un conflit intense, les Gardiens de la Révolution, bras idéologique de l’armée iranienne, ont annoncé l’arrestation d’un nouveau ressortissant européen accusé d’espionnage. Cette interpellation s’ajoute à une série d’arrestations similaires survenues ces derniers jours, dans un climat de forte tension sécuritaire à travers le pays.
Selon le site Sepah News, cet individu, dont l’identité, le genre et la nationalité n’ont pas été révélés, a été arrêté dans le sud de l’Iran par les services du Renseignement des Gardiens de la Révolution. Il aurait été présenté comme un touriste mais serait en réalité soupçonné d’avoir collecté des informations sensibles sur des sites militaires.
La veille, un autre Européen avait été arrêté dans la province d’Hamadane, à l’ouest du pays, pour des accusations similaires. Les autorités iraniennes ont affirmé qu’il s’agissait d’un « espion au service d’Israël » ayant pour mission de constituer un réseau, interférer avec des systèmes d’armement et transmettre des données sur des infrastructures stratégiques.
Ces arrestations s’inscrivent dans un durcissement des contrôles internes depuis le déclenchement du conflit avec Israël le 13 juin dernier. Les médias iraniens rapportent presque quotidiennement l’arrestation de présumés espions, qu’ils présentent comme des agents liés au Mossad, le renseignement extérieur israélien. Des procès expéditifs ont été annoncés, et plusieurs exécutions ont déjà été confirmées par les autorités pour des faits de collaboration avec « l’ennemi israélien ».
Vendredi, un autre cas avait été médiatisé : un ressortissant allemand aurait été arrêté dans la province de Markazi, également entré comme touriste, avant d’être surpris à proximité de sites militaires ultra-sensibles, notamment un dépôt de munitions et des tunnels de missiles.
Cette vague d’arrestations rappelle également le sort toujours en suspens de Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple français détenu depuis plus de trois ans en Iran sous l’accusation d’espionnage. Leur détention continue de peser lourdement sur les relations entre Téhéran et plusieurs chancelleries européennes, dans un contexte déjà marqué par des désaccords profonds sur le nucléaire, les droits humains et la stabilité régionale.
Alors que la trêve annoncée avec Israël nourrit l’espoir d’un apaisement, ces nouvelles arrestations mettent en lumière une stratégie sécuritaire offensive du régime iranien, soucieux de contrôler strictement les entrées sur son territoire et de prévenir toute tentative d’infiltration étrangère en période de grande vulnérabilité militaire.