- 15:21Quatre Lions de l’Atlas brillent dans l’équipe-type des qualifications à la CAN 2025
- 15:00 La justice américaine veut contraindre Google à vendre Chrome
- 14:42Zimbabwe : la santé reproductive des femmes menacée par le retour de Trump
- 14:31Le Maroc face à l'exode rural : la montée des migrations internes sous l'effet des défis climatiques et socio-économiques
- 14:00Mines de cuivre en Zambie : Une compétition féroce entre le Japon et l'Arabie Saoudite
- 13:52Le Derby Raja-Wydad se jouera à huis clos : une décision controversée
- 13:00 L’UPEP lance un alerte sur la désinformation alimentée par l’intelligence artificielle au Maroc
- 12:25L'Iran dément toute initiative de rupture avec le Maroc
- 12:18L'avenir de l'apprentissage de l'anglais : le British Council célèbre 90 ans de contributions mondiales
Suivez-nous sur Facebook
L'Iran dément toute initiative de rupture avec le Maroc
Le gouvernement iranien a officiellement réagi aux informations évoquant des rencontres avec le Maroc pour une éventuelle reprise des relations diplomatiques. Celles-ci sont suspendues depuis le 1er mai 2018, après des accusations de soutien de Téhéran au Front Polisario.
Dans une déclaration relayée par des médias iraniens, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a tenu à clarifier la position de son pays : « L’histoire de nos relations avec le Maroc est claire. L’Iran n’a jamais pris l’initiative de rompre les liens. » Ces propos visent à dissiper les malentendus et à réaffirmer la volonté de Téhéran de maintenir un dialogue ouvert avec le Maroc.
Les tensions entre les deux nations remontent à 2018, lorsque le Maroc a décidé de rompre ses relations avec l’Iran. Rabat accuse Téhéran d’avoir fourni un soutien logistique et militaire au Front Polisario à travers son allié régional, le Hezbollah. Ces allégations, fermement démenties par l’Iran, ont plongé les relations bilatérales dans une impasse.
Des sources bien informées rapportent toutefois que des rencontres récentes auraient eu lieu entre responsables des deux pays, notamment à Rabat et Riyad, pour poser les bases d’une éventuelle reprise des relations diplomatiques. Ces réunions, menées discrètement, témoignent d’une volonté mutuelle de tourner la page des différends passés, même si aucun communiqué officiel n’a encore confirmé ces discussions.
Dans son intervention, le porte-parole iranien a également rappelé que la politique étrangère de son pays repose sur des principes de sagesse, d’honneur et de pragmatisme. « Nous accueillons favorablement toute opportunité d’améliorer nos relations avec les pays sur la base des intérêts mutuels, des besoins régionaux et des principes du monde islamique », a-t-il affirmé.
Malgré ces signaux positifs, des défis subsistent. La méfiance entre les deux gouvernements reste palpable, notamment en raison des alliances géopolitiques respectives de chacun. Pour parvenir à une véritable réconciliation, les deux parties devront trouver un terrain d’entente qui garantisse leurs intérêts stratégiques tout en respectant leurs sensibilités respectives.
L’Iran, par ailleurs, a profité de l’occasion pour démentir des rumeurs concernant des contacts avec l’équipe de l’ancien président américain Donald Trump, affirmant que sa diplomatie reste concentrée sur les enjeux bilatéraux et régionaux.
Cette éventuelle reprise des relations entre Rabat et Téhéran pourrait marquer un tournant dans la diplomatie marocaine et iranienne, ouvrant la voie à une coopération plus apaisée dans une région marquée par des tensions persistantes.