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L’OCI salue le rôle du Roi Mohammed VI pour Al-Qods
Réunis à Istanbul les 21 et 22 juin, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ont unanimement salué les efforts inlassables du Roi Mohammed VI en faveur de la ville sainte d’Al-Qods Acharif. Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre de la 51e session du Conseil ministériel de l’OCI, marquée par des prises de position fortes sur les enjeux majeurs du monde musulman.
Présidant le Comité Al-Qods, le souverain marocain a reçu un hommage appuyé pour son engagement constant en faveur de la préservation du patrimoine spirituel, culturel et historique d’Al-Qods. À travers l’action de l’Agence Bayt Mal Al-Qods, bras opérationnel du Comité, plusieurs projets de développement ont été menés au profit de la population locale, contribuant à renforcer la résilience des habitants et à sauvegarder l’identité de la ville.
La Déclaration d’Istanbul, adoptée à l’issue des travaux, souligne la portée symbolique d’Al-Qods comme terre de coexistence pacifique entre les trois grandes religions monothéistes, tout en rappelant la nécessité de maintenir son statut juridique internationalement reconnu.
Une session marquée par les tensions régionales
Au-delà de la question palestinienne, les ministres ont également réagi à la situation explosive au Moyen-Orient. Dans une déclaration ferme, l’OCI a dénoncé ce qu’elle qualifie d’« agression israélienne » contre la République islamique d’Iran, appelant à l’arrêt immédiat des attaques israéliennes. Toutefois, aucun mot n’a été adressé aux frappes américaines survenues récemment contre des installations nucléaires iraniennes, un silence interprété comme révélateur des équilibres diplomatiques fragiles au sein de l’organisation.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, présent à la réunion, a accusé les États-Unis et Israël d’avoir « franchi une ligne rouge » et a promis une riposte par « tous les moyens nécessaires », augurant d’une possible escalade régionale.
L’OCI a également critiqué les politiques jugées « déstabilisatrices » d’Israël envers la Syrie et le Liban, qu’elle considère comme des violations du droit international et une menace pour la paix régionale.
Un appel à la solidarité musulmane
Fondée en 1969 à la suite de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa, l’Organisation de la Coopération islamique regroupe 57 États membres et ambitionne de défendre les intérêts du monde musulman tout en promouvant la solidarité et la coopération entre ses membres. La 51e session du Conseil ministériel a ainsi rappelé l’urgence de fédérer les positions face aux crises géopolitiques, tout en renforçant les initiatives en faveur des causes justes, à commencer par celle de la Palestine.