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L’Union européenne prépare un “mur” antidrones face à la menace russe
Face à la multiplication des incursions de drones russes dans le ciel européen, la Commission européenne a confirmé mercredi la mise en place d’un “mur antidrones”, officiellement baptisé Initiative européenne pour les drones (EDDI). Ce projet, qui vise à renforcer la sécurité du continent, devrait être pleinement opérationnel d’ici à 2027.
Selon les premières informations, Bruxelles présentera ce jeudi les grandes lignes du programme, qui s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route pour la défense européenne à l’horizon 2030. L’initiative fait suite à plusieurs incidents récents, notamment l’entrée d’une vingtaine de drones russes dans l’espace aérien polonais, un épisode qui a mis en lumière les failles de l’OTAN face à cette nouvelle menace. L’Alliance avait alors dû déployer des missiles de défense d’un coût particulièrement élevé pour neutraliser seulement trois appareils.
L’Union européenne entend développer une solution plus souple et moins coûteuse, reposant sur des systèmes de détection, de traçage et d’interception. Le dispositif s’appuiera sur des capteurs terrestres et satellitaires capables de repérer les engins suspects avant leur pénétration dans l’espace aérien européen. Une première phase de déploiement est prévue dès 2026 dans les pays situés à proximité de la frontière russe, avant une extension progressive à l’ensemble des États membres.
Bruxelles compte par ailleurs s’inspirer de l’expérience de l’Ukraine, devenue en deux ans l’un des pays les plus avancés en matière de technologies de drones et de systèmes d’interception. Kiev a d’ores et déjà proposé son aide pour concevoir une infrastructure commune de défense aérienne.
Si l’initiative reçoit un accueil favorable dans plusieurs capitales européennes, l’Allemagne et d’autres États membres ont exprimé leurs réserves. Berlin craint notamment que le projet ne soit trop coûteux et qu’il empiète sur les compétences de l’OTAN, dont la mission reste la sécurité collective du continent. D’autres gouvernements s’interrogent sur le rôle accru que s’octroie la Commission européenne dans le domaine de la défense, considéré comme un pré carré des États.
La feuille de route détaillant le financement et les priorités stratégiques du programme sera présentée lors du sommet européen de Bruxelles prévu la semaine prochaine.