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La BAD réagit aux propos du président de la BM
La Banque africaine de développement (BAD) a réfuté les propos du président de la Banque mondiale, David Malpass, relayés dans des articles de presse, selon lesquels “certaines banques multilatérales de développement, dont la BAD, ont tendance à octroyer trop facilement des prêts et, ce faisant, à aggraver les problèmes d’endettement du continent”.
“Ces propos sont inexacts et ne sont pas fondés sur des faits. Ils mettent en cause l’intégrité de la BAD, discréditent ses systèmes de gouvernance et insinuent à tort qu’elle fonctionne selon des normes différentes de celles de la Banque mondiale. Une telle idée va à l’encontre de l’esprit du multilatéralisme et de notre travail de collaboration”, indique la BAD dans un communiqué.
La BAD est respectueuse de normes mondiales très élevées de transparence, affirme le communiqué, rappelant que dans le rapport de 2018 de Publish What You Fund, l’institution a été classée 4e institution la plus transparente au monde.
Le montant des approbations de la Banque mondiale en faveur de l’Afrique en 2018 s’est élevé à 20,2 milliards d’USD, contre 10,1 milliards d’USD pour la Banque africaine de développement.
En ce qui concerne le Nigeria et l’Afrique du Sud, l’encours des prêts de la Banque mondiale au titre de l’exercice 2018 pour ces deux pays s’élevait respectivement à 8,3 milliards d’USD et 2,4 milliards d’USD. En revanche, l’encours des prêts du Groupe de la Banque africaine de développement au Nigeria et à l’Afrique du Sud s’élevait respectivement à 2,1 milliards d’USD et 2 milliards d’USD pour le même exercice, selon la même source.
Pour ce qui est des pays décrits comme étant « lourdement endettés », la Banque reconnaît et suit de près la tendance à l’aggravation de la dette. Toutefois, il n’existe pas de risque systémique de surendettement.
Selon les Perspectives économiques en Afrique 2020, au 30 juin 2019, la dette publique totale du Nigeria se chiffrait à 83,9 milliards d’USD, en hausse de 14,6 % par rapport à l’année précédente. Cette dette représentait 20,1 % du PIB, contre 17,5 % en 2018. Sur le montant total de la dette publique, la dette publique intérieure s’élevait à 56,7 milliards d’USD, tandis que la dette publique extérieure était de 27,2 milliards d’USD (soit 32,4 % de la dette publique totale).
“Nous estimons que la Banque mondiale aurait pu explorer d’autres cadres existants pour discuter, entre banques multilatérales de développement, des questions liées à la dette. La déclaration générale du président du Groupe de la Banque mondiale laissant penser que la Banque africaine de développement contribue à l’endettement des pays africains et que ses normes de prêt sont moins strictes est tout simplement fallacieuse et inexacte”, conclut le texte.
Source : MAP
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