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La Russie condamne l’assassinat de Hassan Nasrallah par Israël et met en garde contre les conséquences régionales
La Russie a réagi fermement samedi à l’assassinat du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué lors d’une frappe israélienne à Beyrouth, en condamnant ce qu’elle qualifie de « nouvel assassinat politique ». Dans un communiqué officiel, le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé l’attaque israélienne et a averti des répercussions potentielles sur la stabilité de la région.
« Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël », a déclaré la Russie, pointant la responsabilité totale de l’État hébreu pour les « conséquences dramatiques » que cet événement pourrait provoquer au Moyen-Orient. Selon Moscou, la mort de Nasrallah, leader du mouvement pro-iranien, risque de raviver les tensions entre les différents acteurs régionaux, déjà marquées par des décennies de conflits et d’instabilité.
La diplomatie russe a également exhorté Israël à mettre fin aux hostilités et à « cesser immédiatement l'effusion de sang », appelant à une désescalade dans un contexte où les relations entre Israël et les forces pro-iraniennes, y compris le Hezbollah, sont au plus haut niveau de tension depuis des années.
L’assassinat de Hassan Nasrallah, figure emblématique de la résistance libanaise et étroitement allié à l’Iran, risque d’entraîner une série de réactions en chaîne, notamment de la part des groupes armés soutenus par Téhéran dans la région. La Russie, qui maintient une alliance avec l'Iran tout en entretenant des relations avec Israël, se retrouve dans une position diplomatique délicate, cherchant à apaiser la situation tout en défendant ses partenaires stratégiques.
La déclaration russe intervient alors que le Hezbollah et ses soutiens promettent de riposter à la mort de leur chef, augmentant ainsi la probabilité d’une nouvelle vague de violence dans la région, déjà marquée par l’instabilité et les conflits.
Cet assassinat pourrait marquer un tournant décisif dans la confrontation israélo-libanaise, et Moscou a mis en garde contre une spirale de violences qui risquerait de déstabiliser davantage le Liban et l'ensemble du Moyen-Orient.