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Le cessez-le-feu Iran-Israël fait chuter le pétrole et flamber les bourses
Le climat géopolitique tendu au Moyen-Orient a connu une accalmie notable ce mardi 24 juin, avec l’annonce d’un cessez-le-feu bilatéral entre l’Iran et Israël, à l’initiative de l’ancien président américain Donald Trump. Cette annonce a provoqué une réaction immédiate et spectaculaire sur les marchés, avec une dégringolade de plus de 5 % des prix du pétrole et un net rebond des principales places boursières asiatiques.
À 06h35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord chutait de 5,02 % à 67,89 dollars, tandis que le baril de WTI américain dévissait de 5,21 % à 64,94 dollars. Déjà, la veille, les cours de l’or noir avaient cédé plus de 7 % dans un mouvement de soulagement des investisseurs, suite à la frappe iranienne très limitée contre une base américaine au Qatar, perçue comme un geste de retenue de la part de Téhéran.
Selon les analystes, la prudence affichée par l’Iran et l’ouverture d’un canal diplomatique ont largement atténué les craintes de perturbation du trafic pétrolier dans le détroit d’Ormuz, un passage stratégique pour près de 20 % de la production mondiale de pétrole. « Les tankers continuent de circuler, aucune menace ne pèse sur Ormuz », a indiqué Stephen Innes, de SPI Asset Management, expliquant que « la prime de guerre s’est évaporée ».
En parallèle, les marchés boursiers ont profité de cette détente géopolitique. À Tokyo, le Nikkei a grimpé de 1,08 %, et le Topix de 0,79 %. Séoul a bondi de 2,96 %, Taipei de 2,10 %, et Sydney a enregistré un gain de 0,95 %. L’indice Hang Seng à Hong Kong était en hausse de 1,14 % au même moment. Les analystes de Tokai Tokyo Intelligence estiment que « l’incertitude concernant la situation au Moyen-Orient se dissipe, ce qui encourage les achats sur les marchés ».
Cette baisse des prix du pétrole, perçue comme favorable à la croissance mondiale, intervient toutefois dans un contexte économique encore incertain, entre tensions commerciales persistantes et interrogations sur la trajectoire des taux d’intérêt américains. La Réserve fédérale reste sous surveillance, alors que de nouveaux indicateurs sur la confiance des consommateurs aux États-Unis sont attendus.
Les valeurs refuges n’ont pas échappé à ce changement de climat. L’or reculait de 1,27 % à 3.325 dollars l’once, tandis que le dollar s’affaiblissait face au yen, cédant 0,66 % à 145,19 yens pour un billet vert. La baisse de tension géopolitique a réduit l’attrait de ces actifs traditionnellement prisés en période d’instabilité.
Enfin, Virgin Australia a marqué son retour en Bourse à Sydney, levant 685 millions de dollars australiens (380 millions d’euros). Le titre a bondi de 8,6 % dès les premiers échanges, quatre ans après sa sortie de cotation consécutive à la pandémie de COVID-19. Le redécollage de la compagnie, désormais propriété du fonds Bain Capital, symbolise un certain retour à la normale dans le secteur aérien.