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Le consulat du Maroc dénonce la fermeture arbitraire du stand marocain à l'Île-Saint-Denis
Suite à la fermeture controversée du stand marocain par le maire de l'Île-Saint-Denis, Mohamed Gnabaly, le consulat du Maroc à Villemomble a vivement réagi. Dans une déclaration officielle, le consulat a dénoncé une « démarche isolée de fébrilité manifeste » et une « résiliation unilatérale et arbitraire » de la part du maire, tout en soulignant que « plusieurs membres du conseil municipal se sont inscrits en faux contre cette décision ».
La décision de fermer le stand, survenue après que l'artiste marocaine sahraouie Saida Charaf a évoqué la marocanité du Sahara lors d'une prestation, a été perçue par le consulat comme une atteinte à la liberté d'expression. Saida Charaf, dans un esprit de bonne volonté, n'a fait que rappeler une position soutenue par la République française, soulignant l'importance de cette région pour le Maroc. Le consulat a fermement dénoncé ce qu'il considère comme une instrumentalisation politique de la part du maire, suggérant que ses affinités personnelles auraient influencé sa décision.
En attendant des excuses de la part de Mohamed Gnabaly, le consulat du Maroc à Villemomble a indiqué qu'il se réservait le droit de demander réparation pour cette décision jugée injuste. Cette réaction met en lumière les tensions diplomatiques sous-jacentes et la sensibilité des questions territoriales, notamment en ce qui concerne le Sahara marocain. La fermeture du stand, initialement prévu pour promouvoir la culture marocaine et les valeurs olympiques, a été vue comme un obstacle à l'expression culturelle et un geste contre-productif dans un événement célébrant la diversité et l'inclusivité.