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Le marché du charbon en mutation : recul global, mais essor marocain
Les importations mondiales de charbon thermique ont connu un net ralentissement au premier trimestre 2025, atteignant leur plus bas niveau depuis trois ans. Selon la société de suivi maritime Kpler, le volume total s’est établi à un peu plus de 240 millions de tonnes métriques, soit une baisse d’environ 10 millions de tonnes par rapport à la même période en 2024.
Les principaux acheteurs – Chine, Inde, Japon et Corée du Sud – ont réduit leurs importations de plus de 10 %, grâce à une montée en puissance des énergies non carbonées. Si cette tendance se poursuit, elle pourrait entraîner une première contraction collective des importations depuis 2020.
Le Maroc défie la tendance
Contrairement aux grands importateurs, le Maroc a vu ses achats de charbon augmenter sensiblement. Le pays, encore largement dépendant de ce combustible pour sa production d’électricité, a maintenu un volume d’importation soutenu afin d’alimenter ses centrales thermiques.
Des pays comme la Turquie, le Vietnam et le Bangladesh ont également affiché des hausses inédites, tandis que les Philippines, la Malaisie et les Pays-Bas ont maintenu des flux élevés.
Vers une baisse durable des échanges ?
Si certaines économies émergentes continuent d’importer massivement, la baisse des achats chinois et indiens pourrait marquer un tournant majeur. En Inde, l’essor de l’extraction nationale a réduit les importations à 37 millions de tonnes par mois depuis mi-2024, contre 45 millions fin 2023.
En parallèle, la Corée du Sud et le Japon misent davantage sur l’énergie nucléaire, tandis que la production locale record de charbon en Chine limite le recours aux cargaisons étrangères.
Malgré un volume de 43 millions de tonnes encore en attente de comptabilisation, le ralentissement du marché semble s’installer. Si la demande reste forte dans certaines régions, la contraction des achats des plus grands importateurs pourrait annoncer un recul durable des échanges de charbon d’ici la fin de l’année.
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