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Economie

Le Maroc au sommet du Country Risk Atlas 2024 : Une économie résiliente en pleine expansion

Vendredi 02 Février 2024 - 09:03

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Le Maroc se distingue dans le tout premier Country Risk Atlas 2024, une étude exhaustive d'Allianz Trade, plaçant le pays à un niveau de risque moyen, noté « B2 ». Cette amélioration significative souligne la résilience du Royaume face aux chocs mondiaux, sa croissance économique renforcée et des risques orientés à la baisse. Comparativement à la moyenne mondiale et africaine, le Maroc se positionne avantageusement, obtenant la meilleure note en Afrique du Nord, surpassant des pays voisins tels que l'Algérie, la Tunisie, et l'Égypte.

L'étude d'Allianz Trade, basée sur un modèle exclusif évaluant les risques économiques, politiques et ESG, couvre 83 pays, dont le Maroc. Elle révèle une tendance positive, avec des notes de risque améliorées pour 21 économies, représentant environ 19% du PIB mondial. L'Afrique tire particulièrement profit de cette dynamique, enregistrant le plus grand nombre de hausses, suivie de près par l'Europe.

La résilience du Maroc face à des défis tels que le tremblement de terre et la sécheresse prolongée est notée par Allianz Trade. Le pays se distingue par une économie diversifiée, des exportations solides (produits agricoles, phosphates, biens manufacturés), et des initiatives visant à réduire la dépendance aux importations. Le secteur touristique, en particulier à Marrakech, joue un rôle crucial, tout comme les envois de fonds et les financements internationaux, dont une ligne de crédit de 5 milliards de dollars du FMI.

Néanmoins, l'économie marocaine fait face à des défis, notamment une croissance modeste en 2023, impactée par une demande faible de l'UE, principal partenaire commercial et investisseur. La rareté de l'eau reste une préoccupation majeure, avec des niveaux de pluie inférieurs à la moyenne affectant la production agricole. Les prix des matières premières, en particulier pour les importations énergétiques, présentent également un risque, bien que la libéralisation du marché de l'électricité puisse accélérer la transition vers les énergies renouvelables.

Malgré ces défis, le Maroc oriente ses efforts vers la lutte contre la pauvreté et la promotion de l'inclusion sociale, considérés comme des moteurs de croissance à long terme. Les réformes des entreprises publiques, l'activation du Fonds Mohammed VI, et la nouvelle Charte de l'Investissement sont identifiés comme des catalyseurs potentiels pour la croissance et les investissements directs étrangers. Le Maroc, en dépit des obstacles, continue de s'affirmer comme une économie résiliente et en expansion.