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Le Maroc envisage la création d'une holding pour renforcer la gestion des institutions financières publiques
Le Maroc projette de créer une holding regroupant treize établissements bancaires et fonds d'investissement publics afin de renforcer l'harmonisation de leurs actions. Cette initiative s'inscrit dans une réforme plus large de la gestion des actifs détenus par l’État, visant à optimiser la coordination et l’allocation des ressources des entreprises publiques.
L'Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État, l’entité chargée de suivre les entreprises publiques, a lancé un appel d’offres pour une étude approfondie du secteur financier public marocain. Cette analyse a pour but d'améliorer la complémentarité des institutions financières concernées, en vue d’une gestion plus efficace et d’une allocation des ressources mieux ciblée.
L’étude portera sur huit établissements bancaires majeurs et cinq fonds d'investissement, qui jouent un rôle clé dans le financement public au Maroc. Parmi eux figurent le Crédit Agricole du Maroc, essentiel pour le financement du secteur agricole, le Crédit Immobilier et Hôtelier, spécialisé dans l’habitat et le tourisme, ainsi que la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), pilier de la gestion des fonds de retraite et de l’épargne nationale. L’analyse inclura également des acteurs comme Tamwilcom, un organisme de garantie pour les entreprises, le Fonds d’Équipement Communal, qui soutient les collectivités locales, et Al Barid Bank, acteur majeur de l’inclusion bancaire.
Du côté des fonds d'investissement, l’étude se penchera sur des entités stratégiques telles que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, ainsi que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Le projet inclura également CDG Invest, Ithmar Capital et Asma Invest, ce dernier étant un fonds issu d’un partenariat maroco-saoudien, présent dans les secteurs de l’immobilier, du tourisme et de l’agriculture.
L’une des pistes étudiées est la création d’une banque d’investissement publique, afin d’évaluer la faisabilité et la pertinence d’un tel modèle économique. L’étude tiendra également compte des implications financières et réglementaires de la mise en place de cette nouvelle entité.
Avec un budget de 30,3 millions de dirhams (environ trois millions de dollars), cette mission sera attribuée à l’issue d’un appel d’offres dont l’ouverture est prévue pour le 16 avril. Le lauréat aura dix mois pour formuler une proposition de gouvernance permettant de renforcer la synergie entre ces différentes institutions et d’améliorer leur efficacité.
Cette réforme intervient dans un contexte où l’État marocain cherche à rééquilibrer les rapports entre le secteur public et le secteur privé. Le pays aspire, dans le cadre de son nouveau pacte pour l'investissement, à doubler la part du secteur privé dans les investissements, passant de 33 % à 66 % d’ici 2035.
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