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Le parapente, une aventure, une passion et une attraction touristique

Le parapente, une aventure, une passion et une attraction touristique
Vendredi 16 Octobre 2020 - 09:20
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Le parapente est devenu, au cours de la dernière décennie, un sport sollicité et populaire parmi les jeunes dans de nombreuses régions du Royaume, en raison du plaisir, de l’aventure et du défi à la nature qu’il peut leur procurer.

Dépendant tout simplement de l’orientation du vent et de sa direction, le parapente est considéré comme un sport de défi, combinant le plaisir du tourisme, celui du sport et une distraction pour les aventuriers avides de sensations fortes.

Ce type de vol nécessite certainement de la compétence, de l’expérience et un réflexe inné pour guider la voile afin de prendre du plaisir en volant, pour ensuite revenir aux bases en douceur.

Le site “Sidi Hmida”, dans la périphérie de la ville de Salé, est l’un de ces sites qui offrent tous les moyens pour savourer cette aventure en toute sécurité. Il offre les conditions nécessaires pour voler, à savoir des vents modérés et un paysage exempt “d’obstacles” naturels qui permet un décollage et un atterrissage sans couacs.

Le parapente, explique Ahmed Lahmidi, président du club marocain de vol libre, est venu remplacer les planeurs volants “Delta-Plane” qui ont perdu de leur attractivité au fil du temps en raison de leur grande taille et de la difficulté de les transporter, vu la longueur de leurs ailes et l’impossibilité de les ranger.

Dans une déclaration à la MAP, M. Lahmidi a indiqué, lors d’une tournée sur le site de “Sidi Hmida”, que le club travaille depuis sa création pour développer le parapente au Maroc, élargir la base de ses pratiquants et en faire un affluent du développement touristique. Ces efforts concernent le site qui attire à la fin de chaque semaine de nombreux amateurs du parapente, ainsi que d’autres régions qui offrent les conditions naturelles adéquates, comme les zones montagneuses.

Dans certaines régions, a-t-il ajouté, le vol libre est l’un des revenus de base pour les habitants et leur fournit une source supplémentaire de moyens de subsistance, notant que les touristes étrangers qui viennent dans ces régions pour pratiquer leur passion favorite restent sur certains lieux pendant au moins une semaine, voire plus si le vent n’offre pas les conditions adéquates pour voler.

Certains passionnés de parapente, Marocains ou étrangers soient-ils, peuvent visiter plusieurs sites de vol à la recherche de paysages différents et de l’altitude qui leur conviennent, ou des vents qui leur permettent de voler dans des conditions sûres. Ce qui permet d’assurer aux habitants des régions voisines de ces sites des emplois saisonniers, a mentionné M. Lahmidi, également président de l’école marocaine de vol libre.

D’un autre côté, il a rassuré que le sport du parapente ne représente pas de grands risques. Il est considéré comme sûr dans la mesure où il est pratiqué en respect de la réglementation mise en vigueur, avant d’ajouter qu’il faut éviter l’imprudence et l’aventure exagérée si les conditions naturelles propices au vol ne sont pas réunies, en particulier la vitesse des vents qui ne doit pas dépasser la limite reconnue au niveau international.

Ahmed Lahmidi déplore cependant que ce sport, comme de nombreuses disciplines, connaît ses intrus qui n’ont pas de qualifications et de certificats de compétence approuvés qui leur permettent de réaliser des circuits touristiques pour les amateurs de ce sport, au point qu’ils peuvent exercer le vol libre sans assurance, ce qui peut nuire à la réputation du sport national en général.

Approchée sur le site, Hadia El Idrissi, une passionnée du parapente, se félicite de sa première expérience de vol libre : “C’est la première fois que j’essaye le vol libre, que je n’avais jamais pratiqué auparavant. J’ai essayé de nombreux sports d’aventure, mais tous sur terre”.

“J’avais beaucoup de peur, mais dès que j’ai survolé le sol et que j’ai embrassé les nuages, ma peur s’est dissipée et j’ai profité du ciel au-dessus de moi et de la terre au-dessous de mes pieds. Sincèrement, c’est une expérience merveilleuse, que je vais certainement réessayer.” A-t-elle dit.

Il convient de souligner que le vol libre est l’un des types de vol les plus simples. Il suffit de courir en soulevant le parachute depuis une pente jusqu’à ce qu’il atteigne la force de lévitation et d’altitude requises, ou en sautant d’un point élevé, ce qui permet aux courants d’air de lever le parachute et le propulser sans avoir besoin d’un moteur.

Le décollage et l’atterrissage se font dans la direction opposée du vent, qui est considéré comme la condition principale dont dépend le parapente, en plus de son équipement qui se limite au parachute qui joue le rôle des ailes, du siège et de la force de lévitation produite par l’air qui joue le rôle du moteur.


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