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Le pétrole recule face au ralentissement de l’emploi aux États-Unis

08:45
Le pétrole recule face au ralentissement de l’emploi aux États-Unis
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Les marchés pétroliers ont terminé la semaine en net repli, plombés par des indicateurs économiques américains décevants et une nervosité grandissante à l’approche de la prochaine réunion de l’Opep+. Les investisseurs, échaudés par la dégradation du marché de l’emploi aux États-Unis et les tensions géopolitiques persistantes, ont revu leurs positions à la baisse.

Vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre – désormais le nouveau contrat de référence –, a perdu 2,83 %, clôturant à 69,67 dollars. Son homologue américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en septembre, a également reculé de 2,79 %, à 67,33 dollars.

Selon Stephen Schork, analyste du cabinet The Schork Group, les investisseurs sont confrontés à une combinaison défavorable de « gros titres économiques » et d’indicateurs « peu satisfaisants » sur le front de l’emploi aux États-Unis. En juillet, le taux de chômage est remonté à 4,2 %, contre 4,1 % le mois précédent, et les créations d’emplois n’ont atteint que 73.000, bien en deçà des attentes. Pire encore, les chiffres de mai et juin ont été révisés à la baisse, atteignant des niveaux comparables à ceux enregistrés au plus fort de la pandémie de Covid-19.

Cette dégradation du marché du travail, dans le premier pays consommateur de pétrole au monde, laisse entrevoir une possible contraction de la demande énergétique, ce qui a aussitôt refroidi les ardeurs des marchés.

Parallèlement, les tensions géopolitiques contribuent à l’instabilité. La perspective de nouvelles sanctions américaines contre la Russie si le Kremlin ne met pas un terme à la guerre en Ukraine avant le 8 août a brièvement soutenu les prix en début de semaine. Mais face au flou entourant les mesures concrètes à venir, notamment après que Donald Trump a évoqué une surtaxe indirecte de 100 % sur les produits russes, les opérateurs ont préféré se délester.

« Désormais, les opérateurs tentent de limiter les pertes », résume Stephen Schork, pointant le reflux logique après une vague d’achats spéculatifs.

Les regards se tournent désormais vers l’Opep+, qui devrait annoncer une hausse de sa production de 548.000 barils par jour pour septembre. Une décision largement anticipée par les marchés et qui, selon les analystes, ne devrait pas provoquer de mouvement majeur sur les prix.

Dans un contexte d’incertitude économique mondiale, entre ralentissement américain et tensions commerciales persistantes, les cours du brut pourraient rester sous pression, à moins d’un retournement rapide de conjoncture ou d’une décision inattendue du cartel pétrolier.



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