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Luxe sous pression : l’UE sanctionne Gucci, Chloé et Loewe pour contrôle illégal des prix

Mardi 14 Octobre 2025 - 14:46
Luxe sous pression : l’UE sanctionne Gucci, Chloé et Loewe pour contrôle illégal des prix

L’Union européenne a annoncé, mardi 14 octobre, avoir infligé 157 millions d’euros d’amende aux maisons de luxe Gucci, Chloé et Loewe pour avoir enfreint les règles de la concurrence. Selon la Commission européenne, les trois marques auraient restreint la liberté tarifaire de leurs distributeurs indépendants en les empêchant de fixer librement les prix de vente de leurs produits.

Ces pratiques, qualifiées de « restrictions verticales des prix de revente », sont considérées comme anticoncurrentielles car elles limitent la concurrence entre détaillants et maintiennent artificiellement les prix à un niveau élevé. Les infractions concernent des mécanismes de contrôle imposant des prix minimums ou des plafonds de remises, ainsi qu’une supervision excessive des campagnes promotionnelles.

Gucci, propriété du groupe Kering, se voit infliger la sanction la plus lourde, estimée à près de 120 millions d’euros, tandis que Chloé, appartenant à Richemont, devra s’acquitter d’environ 20 millions d’euros, et Loewe, marque du groupe LVMH, de 18 millions d’euros. Ces montants tiennent compte de réductions accordées par la Commission aux entreprises ayant coopéré durant l’enquête.

Cette décision illustre la volonté de Bruxelles de renforcer la régulation du secteur du luxe, déjà sous surveillance pour des pratiques de contrôle excessif dans la distribution sélective. L’Union européenne rappelle que si les fabricants peuvent recommander un prix de vente, ils ne peuvent en aucun cas imposer un tarif ou restreindre la concurrence entre distributeurs.

La Commission souligne que ces sanctions visent à protéger les consommateurs européens, souvent confrontés à des hausses de prix injustifiées dans un marché déjà très concentré. Elle rappelle également que les entreprises risquent jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial en cas de récidive.

De leur côté, les groupes concernés se montrent prudents. Gucci a indiqué avoir pleinement coopéré avec les autorités européennes et pris note de la décision. Richemont et LVMH, eux, n’ont pas encore réagi officiellement.

Cette affaire, qui s’inscrit dans une série de procédures antitrust visant l’industrie du luxe, met une nouvelle fois en lumière la tension entre image de marque et libre concurrence. Elle pourrait inciter d’autres maisons à réviser leurs politiques commerciales pour éviter d’éventuelles sanctions similaires.



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