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Mesures antidumping : le Maroc réexamine les droits sur les importations de tapis égyptiens
Le département du Commerce du Maroc a lancé une enquête pour réexaminer les droits antidumping appliqués aux importations de tapis et revêtements de sol en provenance d’Égypte. Cette initiative fait suite à la demande du groupe Oriental Weavers, un acteur majeur du secteur, qui estime que les conditions économiques actuelles ne justifient plus ces droits. L’enquête, d'une durée de 15 mois, pourrait entraîner la suspension temporaire des droits antidumping, le temps de conclure les investigations.
Depuis 2022, les importations de tapis fabriqués en Égypte étaient soumises à un droit antidumping de 35,33 %, mesure mise en place pour protéger les producteurs locaux marocains contre ce qui était perçu comme une concurrence déloyale. Cependant, Oriental Weavers, ayant investi dans une intégration verticale et constatant des changements significatifs dans les coûts de production et les prix de vente à l’exportation, considère que ces droits ne sont plus pertinents dans le contexte économique actuel.
L'enquête, qui a débuté à la suite de la requête du groupe, vise à analyser l’évolution des conditions économiques et industrielles du secteur. Le ministère marocain du Commerce justifie cette enquête en se basant sur des données jugées suffisamment objectives pour remettre en cause l’applicabilité des droits antidumping en vigueur. En effet, des facteurs tels que la dépréciation de la livre égyptienne et les réformes internes de l'entreprise ont contribué à modifier les conditions dans lesquelles les importations égyptiennes avaient été jugées déloyales.
Durant l’enquête, la perception du droit antidumping sera suspendue, bien qu'une consignation équivalente soit perçue, assurant ainsi une sécurité juridique pour les deux parties. Si les résultats de l’enquête confirment que les conditions justifiant les droits antidumping ont évolué, une révision pourrait alléger les charges sur les importations en provenance d’Égypte, bénéficiant ainsi aux acteurs du marché tout en maintenant une concurrence équitable.
Les conclusions de cette enquête détermineront si la mesure antidumping de 35,33 % reste applicable ou si des ajustements sont nécessaires, marquant ainsi un tournant dans les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte dans le domaine des revêtements de sol.
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