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Missiles sur Tel-Aviv : Une antenne de l’ambassade américaine endommagée
Alors que l’escalade militaire entre Israël et l’Iran atteint un niveau sans précédent, l’ambassade des États-Unis en Israël a elle aussi été partiellement touchée. Dans un message publié lundi sur son compte X (anciennement Twitter), l’ambassadeur américain Mike Huckabee a indiqué qu’un bâtiment lié à la représentation diplomatique américaine à Tel-Aviv avait subi « quelques dégâts mineurs » causés par les ondes de choc des frappes iraniennes survenues dans la nuit.
Cette nouvelle salve de missiles, tirée par l’Iran dans la nuit de dimanche à lundi, fait suite à la poursuite des frappes israéliennes sur des infrastructures militaires iraniennes. À Tel-Aviv, plusieurs immeubles résidentiels du centre-ville ont été détruits. Des secouristes ont fouillé les décombres à la recherche d’éventuelles victimes, tandis que la population a été alertée à plusieurs reprises durant la nuit pour rejoindre les abris.
Bien que l’antenne diplomatique de Tel-Aviv n’ait été que faiblement touchée, l’ambassade américaine principale à Jérusalem a annoncé sa fermeture pour la journée de lundi, conformément aux directives des autorités israéliennes. Celles-ci recommandent aux habitants de rester à proximité des abris anti-missiles, alors que de nouvelles frappes restent possibles.
Cet incident marque un tournant inquiétant : l’implication indirecte d’une mission diplomatique américaine dans un conflit de plus en plus ouvert entre Israël et l’Iran. Depuis plusieurs jours, les échanges de missiles se multiplient, faisant des dizaines de morts des deux côtés et dévastant des quartiers entiers. Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, a également été touchée lors d’une précédente attaque dans la nuit de samedi à dimanche.
Le président américain Donald Trump a appelé dimanche à une désescalade, en exhortant Israël et l’Iran à « trouver un accord », tout en laissant entendre que les États-Unis pourraient intervenir dans le conflit si la situation l’exigeait. Une déclaration à la tonalité ambiguë qui témoigne à la fois du soutien historique de Washington à Tel-Aviv, et de la prudence stratégique face à un embrasement régional potentiel.
Alors que les frappes se poursuivent, la perspective d’un règlement diplomatique s’éloigne. Pour la première fois depuis des décennies de tensions larvées, les deux puissances s’affrontent de manière directe et répétée, ouvrant la voie à une phase de conflit qui pourrait redéfinir durablement l’équilibre géopolitique au Moyen-Orient.
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