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Naima Ben Yahya relance l’agence de développement social après quatre ans d’inactivité
Après plusieurs années d’incertitude, l’avenir de l’Agence de développement social (ADS) se précise. Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, ce lundi 3 février 2025, Naima Ben Yahya, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, a annoncé la tenue prochaine du conseil d’administration de l’agence, après une interruption de quatre ans. Elle a également confirmé le lancement imminent de la procédure de nomination d’un nouveau directeur.
Face aux interrogations des députés du Rassemblement national des indépendants (RNI) concernant l’avenir de l’agence, la ministre a reconnu l’existence d’un flou ayant affecté sa gouvernance. Elle a précisé que l’une de ses premières initiatives après sa nomination a été d’engager un dialogue avec les responsables administratifs et les représentants syndicaux afin d’identifier les principaux défis. Parmi les problèmes identifiés figurent le non-renouvellement du conseil d’administration depuis 2021 et l’absence de direction stable, l’agence n’ayant pas de directeur en poste depuis plus d’un an et demi. Naima Ben Yahya a annoncé que le conseil d’administration se tiendrait d’ici la fin du mois, marquant ainsi la relance officielle des travaux de l’agence. Immédiatement après la tenue de ce conseil, un appel à candidatures pour la direction de l’ADS sera lancé.
Consciente des attentes des employés et des partenaires associatifs, la ministre a dévoilé qu’une feuille de route stratégique est en cours de préparation. Celle-ci vise à réévaluer les missions de l’agence, dont certaines sont désormais assurées par d’autres institutions publiques, afin d’éviter les chevauchements de compétences. L’objectif est de moderniser la structure de l’ADS pour qu’elle réponde aux besoins actuels du Maroc, notamment dans le cadre de la consolidation de l’État social. Naima Ben Yahya a insisté sur l’importance d’une approche axée sur des résultats concrets, en mettant l’accent sur le soutien aux femmes, aux jeunes et aux personnes en situation de handicap.
Intervenant lors de la séance, la députée du RNI a exprimé les préoccupations des employés de l’agence ainsi que des associations partenaires, insistant sur la nécessité d’un plan clair et structuré. « Le Maroc d’aujourd’hui est celui de l’État social. Nous avons besoin d’institutions solides, capables d’accompagner les réformes gouvernementales et de mobiliser des compétences jeunes et qualifiées », a-t-elle affirmé. La députée a également appelé à une révision de la structure organisationnelle de l’ADS afin de mieux répondre aux défis actuels, en formant des cadres compétents pour soutenir les politiques sociales du pays.
Créée en 1999 par la loi 12-99, l’Agence de développement social joue un rôle clé dans la mise en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté, d’insertion sociale et de développement communautaire. Parmi ses initiatives phares figure le programme « JISR », visant à promouvoir l’autonomisation économique et sociale des populations vulnérables. Avec la relance de son conseil d’administration et la nomination d’une nouvelle direction, l’ADS semble entrer dans une nouvelle phase de transformation, alignée sur les ambitions du Maroc pour un modèle d’État social plus inclusif et efficace.
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