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Netanyahu promet d’éradiquer le Hamas, le Hamas examine une trêve
Dans une nouvelle escalade verbale et militaire, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé mercredi sa volonté d’« éliminer jusqu’à la racine » le Hamas, alors que le mouvement palestinien examine des propositions pour une trêve temporaire à Gaza. Un paradoxe révélateur de l'impasse actuelle : alors que les appels internationaux au cessez-le-feu s’intensifient, notamment du côté des États-Unis, les opérations militaires israéliennes se poursuivent avec violence.
À l’approche d’une visite attendue à Washington où il rencontrera l’ancien président Donald Trump, Netanyahu a martelé qu’il n’y aurait « plus de Hamastan » à Gaza. « Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas », a-t-il déclaré, balayant toute idée d’un compromis partiel.
Propositions de trêve : entre réalisme et scepticisme
Malgré cette rhétorique offensive, le Hamas aurait reçu, selon des sources proches du dossier, des propositions de trêve de 60 jours émanant de médiateurs égyptiens et qataris. En échange de la libération d’environ la moitié des otages israéliens encore en vie, le mouvement islamiste réclamerait la libération d’un certain nombre de prisonniers palestiniens.
Donald Trump, acteur diplomatique inattendu, a déclaré mardi qu'Israël avait accepté les bases d’un cessez-le-feu de deux mois, exhortant le Hamas à valider l'accord. Mais sur le terrain politique israélien, les voix divergentes se multiplient : certains ministres d’extrême droite rejettent tout arrêt des combats tant que le Hamas n’est pas totalement éradiqué.
La pression des familles d’otages
En Israël, le débat est également alimenté par les familles des otages. Le Forum des familles, principale organisation représentant leurs proches, a fustigé l’inaction du gouvernement : « Nous n’avons qu’un mot à leur dire ce matin : honte ! ». D’autres, comme le Forum de l’espoir, s’opposent à un accord partiel qui ne garantirait pas le retour de tous les otages.
Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, qui a coûté la vie à 1.219 personnes côté israélien, 49 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 27 sont présumés morts. La libération de ces derniers reste au cœur de l’équation politique et militaire.
Terrain ravagé, civils piégés
Pendant que les négociations s’enlisent, la réalité à Gaza demeure tragique. Mercredi, 33 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes. Parmi elles, le directeur de l’hôpital géré par une ONG indonésienne, le Dr Marouane Al-Sultan. L’armée israélienne a confirmé avoir ciblé un « terroriste clef », tout en reconnaissant que des civils auraient pu être touchés.
Les opérations militaires s’intensifient, notamment à l’est de Gaza-ville, où l’armée a appelé à l’évacuation de plusieurs quartiers. Les hôpitaux, comme celui de Khan Younès, ne fonctionnent plus qu’au ralenti, tandis que les camps de fortune s’étendent, accueillant des milliers de déplacés dans des conditions précaires.
À ce jour, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas – jugés crédibles par l’ONU –, plus de 57.000 Palestiniens, en majorité des civils, ont perdu la vie depuis le début de la guerre.
Un équilibre fragile
Entre pressions diplomatiques, traumatismes collectifs et impératifs politiques, l’avenir immédiat de Gaza reste incertain. L’hypothèse d’un cessez-le-feu partiel se heurte à la réalité d’un conflit profondément enraciné, où la stratégie militaire israélienne semble difficilement compatible avec les attentes de la communauté internationale. Pour l’heure, la population gazaouie continue de payer le prix fort d’un conflit qui ne montre aucun signe d’apaisement durable.
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