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Pétrole : l’Opep+ opte pour une hausse mesurée de sa production en novembre

Lundi 06 Octobre 2025 - 10:30
Par: Naji khaoula
Pétrole : l’Opep+ opte pour une hausse mesurée de sa production en novembre

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont décidé, lors d’une réunion virtuelle ce dimanche, d’augmenter légèrement leurs quotas de production pour le mois de novembre. Huit pays membres, dont l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak et les Émirats arabes unis, se sont accordés sur une hausse de 137.000 barils par jour par rapport aux niveaux d’octobre.

Une stratégie prudente

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de reconquête de parts de marché adoptée depuis avril dernier. Toutefois, la hausse reste plus modeste que prévu. Plusieurs observateurs redoutaient une augmentation de près d’un demi-million de barils par jour, ce qui aurait pu accentuer la pression sur des cours déjà fragiles.

Les analystes estiment que le cartel a agi avec prudence, cherchant à calmer les tensions sur un marché devenu extrêmement nerveux. L’équilibre est délicat : d’un côté, maintenir des prix suffisamment élevés ; de l’autre, renforcer sa présence face à la montée en puissance de producteurs concurrents comme les États-Unis, le Brésil ou encore le Canada.

Une offre abondante, une demande stagnante

Depuis quelques mois, les membres de l’Opep+ ont relevé leurs quotas de plus de 2,5 millions de barils par jour, un rythme inattendu au vu de leur politique passée de réduction de l’offre. Mais cette dynamique se heurte à une demande mondiale qui progresse faiblement.

L’Agence internationale de l’énergie prévoit une croissance limitée d’environ 700.000 barils par jour en 2025 et 2026, tandis que l’Opep affiche des projections plus optimistes, tablant sur 1,3 à 1,4 million de barils supplémentaires par jour sur la même période.

En attendant, le prix du Brent a reculé sous la barre des 65 dollars, perdant près de 8 % en une semaine, plombé par la crainte d’une hausse plus forte de la production.

Le cas particulier de la Russie

Pour la Russie, deuxième producteur de l’alliance derrière Riyad, cette augmentation modérée reste supportable. Une hausse plus importante aurait mis en difficulté son économie déjà fragilisée. Le pays produit actuellement environ 9,25 millions de barils par jour, avec une capacité limitée de hausse depuis le début de la guerre en Ukraine.

Les frappes ukrainiennes contre les raffineries russes accentuent la dépendance du Kremlin aux exportations de brut, puisque le pétrole ne peut plus être raffiné et consommé localement. La Russie reste donc contrainte d’écouler massivement son or noir à l’étranger pour compenser ses pertes.

Une corde raide pour l’Opep+

Cette décision illustre la position délicate de l’Opep+, qui tente de préserver la stabilité des prix tout en restant compétitive face à la concurrence. La réunion de novembre pourrait bien n’être qu’une étape dans une longue série d’ajustements, au gré de l’évolution de la demande mondiale et des aléas géopolitiques.



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