-
19:30
-
19:07
-
18:35
-
18:17
-
17:47
-
17:30
-
17:06
-
16:34
-
16:00
-
15:18
-
15:13
-
15:00
-
14:57
-
14:33
-
14:23
-
14:00
-
13:57
-
13:31
-
13:26
-
13:15
-
13:00
-
12:38
-
12:00
-
11:48
-
11:15
-
11:00
-
10:15
-
10:05
-
10:01
-
09:11
-
09:00
-
08:45
-
08:30
-
08:05
-
08:00
-
07:43
-
07:30
-
07:00
Suivez-nous sur Facebook
Pourparlers au Caire : un plan de paix américain face aux tensions à Gaza
Des négociateurs israéliens et du Hamas se retrouveront dimanche au Caire pour des discussions indirectes autour du plan de paix proposé par l’ancien président américain Donald Trump. L’objectif affiché : un cessez-le-feu à Gaza et la libération rapide des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.
À deux jours du deuxième anniversaire de cette offensive historique du Hamas contre Israël, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes sur Gaza-ville, faisant au moins cinq victimes selon la Défense civile locale. Malgré la pression internationale, les opérations militaires se poursuivent, tandis que le plan Trump tente d’imposer une fenêtre de 72 heures pour la libération des otages et le retrait progressif des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
Les négociations, relayées par l’Égypte et le Qatar, impliquent également l’émissaire de Trump, Steve Witkoff, et Jared Kushner, envoyés au Caire pour finaliser les conditions de la libération des captifs. Ces derniers avaient été pris lors de l’attaque sanglante d’octobre 2023, qui a provoqué une riposte israélienne dévastatrice, faisant des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé l’envoi de ses négociateurs au Caire, exprimant l’espoir que tous les otages soient libérés « dans les prochains jours ». Le Hamas, de son côté, a affirmé être prêt à collaborer dans le cadre du plan Trump et à discuter des modalités de remise des otages, mais n’a pas abordé la question du désarmement, point central de la proposition américaine.
Selon Trump, Israël a accepté une première « ligne de retrait » de 1,5 à 3,5 kilomètres à l’intérieur de la bande de Gaza, qui permettrait l’entrée en vigueur immédiate d’un cessez-le-feu. Netanyahu, tout en soutenant le plan, a indiqué que l’armée resterait présente sur une grande partie du territoire, qu’elle contrôle actuellement à environ 75 %.
Dans les rues israéliennes, des manifestations ont eu lieu samedi soir, réclamant la libération des otages et affichant des messages comme : « Le peuple veut la paix ». Le conflit a fait, côté israélien, plus de 1.200 morts et côté palestinien, selon les chiffres du Hamas, plus de 67.000 morts, majoritairement des civils.
Le plan Trump propose l’exil des combattants du Hamas et exclut toute participation de l’organisation dans la gouvernance future de Gaza, tandis qu’Israël fait face à une condamnation croissante de la communauté internationale pour sa campagne militaire, accusée de provoquer famine et destructions massives. Les accusations de crimes de guerre et de génocide sont rejetées par Israël.
Dans ce contexte tendu et incertain, les pourparlers au Caire sont suivis avec une attention particulière, représentant peut-être la dernière chance d’un cessez-le-feu durable et de la libération des otages.
