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Premières libérations d’otages à Gaza avant le sommet de la paix en Égypte
Un souffle d’émotion et d’espoir a traversé Israël lundi matin, lorsque sept otages israéliens ont été remis à la Croix-Rouge par le Hamas, marquant le premier geste concret de libération depuis le début du cessez-le-feu à Gaza. Ces libérations, longtemps attendues par tout un pays, interviennent à la veille d’un sommet international pour la paix prévu en Égypte, sous la coprésidence de Donald Trump et du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
La nouvelle s’est répandue à l’aube, déclenchant des scènes de joie à Tel-Aviv. Sur la place des Otages, des milliers de personnes se sont rassemblées pour assister aux premières images de retour. Des chants, des larmes, des étreintes : après deux ans d’attente, le pays tout entier semblait suspendu à ces visages retrouvés. « C’est une journée que nous attendions depuis deux ans », a confié Ronny Edry, un enseignant, en rendant hommage aux victimes de la guerre.
Les sept otages libérés faisaient partie des 20 survivants encore retenus à Gaza, enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas sur le sol israélien. Selon l’armée israélienne, ils ont été pris en charge par des soldats et des membres du Shin Bet, avant d’être transférés vers Israël. Cette libération s’inscrit dans un accord plus large prévoyant le retour de 48 otages — vivants ou morts — en échange de la libération de 250 prisonniers palestiniens et de 1 700 détenus supplémentaires arrêtés depuis 2023.
L’annonce a aussi déclenché une série de réactions diplomatiques. Emmanuel Macron a salué « une étape vers la paix », estimant qu’une issue politique devient enfin possible pour Israël, Gaza et la région. De son côté, Donald Trump, attendu à Jérusalem avant de rejoindre Charm el-Cheikh, a déclaré : « La guerre est terminée. Vous comprenez ça ? ». Il coprésidera en Égypte un « sommet pour la paix » réunissant plus de vingt chefs d’État et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Le plan américain, considéré comme la première étape vers une stabilisation durable, prévoit la fin progressive de la présence militaire israélienne à Gaza, le désarmement du Hamas et la mise en place d’un comité palestinien technocratique sous supervision internationale. Le Hamas, de son côté, continue d’exiger la libération de plusieurs de ses dirigeants en échange des derniers otages encore détenus.
À Gaza, la trêve fragile a permis à des milliers de déplacés de regagner le nord du territoire, largement dévasté par les bombardements. Les premiers camions d’aide humanitaire sont entrés via le point de passage de Kerem Shalom, tandis que d’autres attendaient à Rafah, à la frontière égyptienne. Mais la distribution reste chaotique, parfois marquée par des pillages et des tensions locales.
Cette journée marque une étape symbolique : celle d’un espoir timide, né d’un échange humanitaire après deux années de guerre meurtrière. Reste à savoir si ce fragile équilibre pourra se transformer en véritable processus de paix, ou s’il ne s’agit que d’une trêve éphémère dans une région où la douleur et la méfiance demeurent profondément enracinées.