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Prisonniers de l'encombrement : quand accumuler devient un fardeau

Prisonniers de l'encombrement : quand accumuler devient un fardeau
Lundi 24 - 21:30
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Certaines personnes vivent dans un état de désordre permanent, submergées par une multitude d’objets accumulés au fil des années. Derrière cette accumulation se cache un trouble psychologique méconnu mais bien réel : l’accumulation compulsive. Ce phénomène, souvent associé à un profond mal-être, pousse les individus atteints à conserver des objets usés, obsolètes ou sans réelle utilité, par peur irrationnelle de s’en séparer.

Un trouble envahissant et insidieux

Les personnes souffrant de ce trouble collectionnent des journaux, des magazines, des sacs plastiques, des contenants vides et bien d’autres objets anodins. Progressivement, leur intérieur se transforme en un véritable capharnaüm, rendant la vie quotidienne difficile, voire insalubre. Cette accumulation excessive entraîne un sentiment de honte et d’anxiété, conduisant bien souvent à l’isolement social.

Les causes de ce trouble sont multiples. Il peut découler de traumatismes, d’expériences douloureuses ou encore d’un trouble anxieux plus large. L’attachement émotionnel intense aux objets accumulés agit alors comme un mécanisme de protection face à la détresse psychologique.

Un besoin de prise en charge adaptée

L’accumulation compulsive ne se résume pas à un simple manque d’organisation ou à une tendance au désordre. Il s’agit d’un trouble nécessitant une prise en charge spécifique. La thérapie cognitive et comportementale s’avère être l’une des approches les plus efficaces pour aider les patients à modifier leur relation aux objets et à réduire leur anxiété face au tri et au désencombrement.

En parallèle, un accompagnement par des proches bienveillants et des professionnels de santé mentale permet d’encourager progressivement les personnes concernées à reprendre le contrôle de leur environnement et à améliorer leur qualité de vie.

Si l’accumulation compulsive reste encore peu comprise du grand public, sa reconnaissance en tant que trouble psychologique à part entière est une étape essentielle pour proposer des solutions adaptées et aider ceux qui en souffrent à retrouver un quotidien plus serein.

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