- 15:32Procès Saïd Naciri et Abdenbi Bioui : report dans l'affaire "Escobar du désert"
- 15:29Al-Nassr persiste pour recruter Youssef En-Nesyri : une offre revue à la hausse
- 14:52Le président Chinois quitte le Maroc après une visite diplomatique éclair
- 14:48Sahara marocain : les États-Unis confirment leur appui à l'initiative marocaine d'autonomie
- 14:44L'importation de bovins et d’ovins au Maroc : un effort coûteux pour soutenir le pouvoir d’achat face à la sécheresse
- 14:41La Chine étend le séjour sans visa à 30 jours pour les marocains
- 14:36L’huile d’olive sous pression : le Maroc assouplit ses règles d’importation pour freiner la hausse des prix
- 14:32Les carrières de sable au Maroc : entre opportunités économiques et défis environnementaux
- 14:18Le pavillon vert : 90 éco-écoles labellisées pour l’année scolaire 2023-2024
Suivez-nous sur Facebook
Puigdemont : "Les prisonniers politiques sont une honte pour l'Europe"
Carles Puigdemont est sorti de prison dans le nord de l'Allemagne, où il était incarcéré depuis une dizaine de jours.
Le leader indépendantiste catalan a été libéré après avoir payé une caution de 75.000 euros.
Auparavant, la justice allemande avait rejeté l'accusation de "rébellion" figurant dans le mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne, que le parquet va continuer à examiner.
Carles Puigdemont reste ainsi sous contrôle judiciaire en Allemagne. Il n'a pas le droit de quitter le pays et devra pointer une fois par semaine dans un commissariat.
À sa sortie de prison, l'ex-président catalan a remercié tous ses soutiens dans le monde entier. Il a aussi demandé la libération immédiate des autres indépendantistes catalans actuellement emprisonnés en Espagne.
"Les prisonniers politiques sont une honte pour l'Europe", a-t-il notamment déclaré s'adressant indirectement au pouvoir central à Madrid, qui l'avait destitué fin octobre de la présidence de la Catalogne après la proclamation unilatérale d'indépendance.
En rejetant l'accusation de "rébellion", la justice allemande a infligé un véritable camouflet politique-juridique aux autorités espagnoles.
Le parquet doit examiner désormais d'autres charges figurant dans le mandat d'arrêt européen, dont des accusations de "détournement de fonds publics" pour l'organisation du référendum d'indépendance en Catalogne.
La "saga" Puigdemont tient en haleine l'Europe depuis de longs mois. Après sa destitution fin octobre, l'ex-président catalan avait fui en Belgique, avant d'être interpellé fin mars dans le nord de l'Allemagne, alors qu'il revenait d'un déplacement en Finlande.
Agences : AFP