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Recettes douanières : plus de 47 MMDH à fin juin 2025
Les recettes douanières du Maroc poursuivent leur tendance haussière en 2025. À fin juin, elles ont atteint un montant net de 47,3 milliards de dirhams (MMDH), affichant une progression notable de 8,1% par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce que révèle le dernier Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques publié par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Cette performance traduit une dynamique favorable des principaux leviers fiscaux liés au commerce extérieur, à savoir :
- Les droits de douane, qui ont généré 7,931 MMDH, en légère hausse de 2,6% ;
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation, dont les recettes nettes ont bondi à 29,701 MMDH, en hausse de 8,4% ;
- La taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, qui a progressé de 12% pour atteindre 9,691 MMDH, malgré des remboursements et restitutions fiscaux s’élevant à 36 millions de dirhams (MDH).
En données brutes, les recettes douanières globales s’établissent à 47,375 MMDH, soit une croissance de 8% par rapport à fin juin 2024. Ces montants tiennent compte de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux d’environ 53 MDH, qui ont été soustraits pour obtenir les chiffres nets.
Cette évolution témoigne non seulement d’une reprise de l’activité économique et commerciale du Royaume, mais aussi d’une gestion efficiente de la fiscalité douanière. Elle pourrait également refléter une hausse des importations de biens soumis à des taxes élevées, notamment les produits énergétiques.
Alors que le Maroc continue de consolider ses finances publiques, cette hausse des recettes douanières constitue un levier stratégique pour soutenir les dépenses publiques, notamment dans les domaines sociaux, les infrastructures et les projets de transition énergétique.
Avec des perspectives économiques globalement positives pour la seconde moitié de l’année, les autorités fiscales pourraient continuer à capitaliser sur cette dynamique pour renforcer la mobilisation des ressources internes et maintenir la stabilité budgétaire.