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Sécheresse au Maroc : Les barrages à 28% de capacité au 6 mars 2025
Le Maroc fait face à une situation hydrique préoccupante. Selon les données officielles publiées le 6 mars 2025, le taux de remplissage global des barrages du Royaume a atteint 28%, soulignant une baisse significative des réserves en eau. Les ressources en eau disponibles sont estimées à 4,714 millions de m³, un chiffre alarmant qui met en lumière les défis environnementaux auxquels le pays est confronté.
Le barrage Guir-Ziz-Rheris se distingue avec un taux de remplissage de 52,66%, suivi de près par le barrage Tachfine, qui affiche 49,12%. Ces deux barrages sont parmi les mieux remplis, mais leur capacité reste insuffisante pour répondre aux besoins croissants en eau.
Le barrage du Loukkos, avec un taux de remplissage de 44,64%, et celui du Bouregreg, à 39,51%, montrent des niveaux de remplissage relativement élevés par rapport à d'autres infrastructures. Cependant, le barrage du Sebou, avec seulement 36,37%, illustre la variabilité des réserves hydriques à travers le pays.
Les barrages de la Moulouya et du Draâ Oued Noun présentent des taux de remplissage respectifs de 35,17% et 30,90%. Ces chiffres témoignent de la nécessité urgente de mettre en place des stratégies de gestion de l'eau plus efficaces pour garantir la sécurité hydrique du pays.
Les situations les plus critiques sont observées au niveau des barrages du Souss-Massa et d'Oum Erbiaâ, avec des taux de remplissage de 16,39% et 6% respectivement. Ces niveaux extrêmement bas soulèvent des inquiétudes quant à la capacité du pays à faire face aux besoins en eau potable et à l'irrigation agricole.
Face à cette crise, les autorités marocaines appellent à une utilisation rationnelle de l'eau et à la mise en œuvre de solutions innovantes pour la gestion des ressources hydriques. Des initiatives telles que le dessalement de l'eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées sont envisagées pour atténuer les effets de la sécheresse.
La situation actuelle des barrages marocains met en évidence l'urgence d'une action collective pour préserver les ressources en eau et assurer un avenir durable pour les générations futures.