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Scandales dans le football marocain : la FRMF frappe fort avec des sanctions exemplaires
La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a publié jeudi un communiqué lourd de conséquences pour plusieurs clubs, joueurs et dirigeants accusés de graves dérives entachant l’image du football marocain. Entre trucages de matchs, violences contre les arbitres et journalistes et manquements contractuels, la Commission d’éthique a décidé de sévir.
Abdellatif Naciri, figure politique et sportive, lourdement sanctionné
Parmi les sanctions les plus marquantes figure celle d’Abdellatif Naciri, président du club Association Jeunesse Sportive (AJS) et adjoint au maire de Casablanca. Il écope d’une suspension ferme de 3 ans et d’une amende de 30.000 dirhams pour tentative de manipulation du résultat face au Tihad de Casablanca (TAS) lors de la 27ᵉ journée du championnat national D1 amateur. Son joueur, Mohamed El Aqqal, est suspendu pour 2 ans et doit payer 20.000 dirhams. Le club AJS, en tant qu’entité, se voit infliger 50.000 dirhams d’amende.
Violences physiques : les joueurs de COD Meknès sanctionnés
Lors du match opposant le COD Meknès au Difaâ Hassani El Jadidi, trois joueurs de Meknès ont été reconnus coupables d’avoir agressé un photographe journaliste. Ossama Dawi et Aziz Ait Ali écopent chacun de deux matchs de suspension et d’une amende de 10.000 dirhams, tandis que Mouhcine Rabja est suspendu trois matchs et doit payer 20.000 dirhams.
Le football féminin également dans le viseur
Côté féminin, l’ancienne joueuse du Raja Aït Iazza, Oumaima Ettaj, est suspendue pour six mois, dont trois avec sursis, et devra régler 10.000 dirhams pour avoir signé avec un nouveau club sans rompre son ancien contrat. De plus, Ismaïl Baziz, coach de Najm Al Mostaqbal, est suspendu six mois, dont trois avec sursis, avec 20.000 dirhams d’amende pour des publications offensantes envers les arbitres et le Raja Casablanca sur les réseaux sociaux.
Le futsal féminin n’est pas épargné
En futsal, Zineb Talbi du Chabab Al Wifak Casablanca est suspendue deux mois et doit payer 5.000 dirhams après une agression verbale et physique contre l’arbitre lors du match face à Najm Al Mostaqbal.
Agressions contre les arbitres : le Mouloudia d’Assa visé
Enfin, Hammadi Labkem et Mohamed Labkem, membres du bureau directeur du Mouloudia d’Assa, sont suspendus un an, dont six mois avec sursis, et devront chacun régler 20.000 dirhams pour avoir agressé le corps arbitral lors d’une rencontre face à l’Association Sportive Mansouria.
Un signal fort pour l’intégrité du football marocain
Avec cette vague de sanctions, la FRMF envoie un message clair : tolérance zéro face aux comportements qui nuisent à l’intégrité, à l’éthique et à l’image du sport. Le football marocain, toutes catégories confondues, est appelé à se ressaisir pour préserver sa crédibilité et son attractivité.
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