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Sécurité au Liban : l’homme fort de Daech arrêté à Beyrouth
Un coup dur porté à la mouvance jihadiste au Liban. L’armée libanaise a annoncé, mardi, l’arrestation de l’homme considéré comme le chef de l’organisation État islamique (Daech) dans le pays. Connue sous le pseudonyme de “Qasoura”, la personne interpellée, répondant aux initiales R.F., aurait dirigé les opérations de la branche libanaise du groupe terroriste après l’arrestation de plusieurs cadres en décembre dernier.
Cette opération, fruit d’un long travail de surveillance mené par la Direction du renseignement, marque une avancée majeure dans la lutte contre le terrorisme au Liban. Selon les autorités militaires, le suspect était activement impliqué dans la planification d’attaques sur le sol libanais.
L’annonce intervient dans un climat régional de tension, quelques jours seulement après un attentat suicide sanglant perpétré dans une église en Syrie, ayant causé la mort d’au moins 25 personnes. Les autorités syriennes ont directement attribué cette attaque à Daech, soulignant la persistance de la menace djihadiste dans la région.
Bien que l’organisation terroriste ait subi de lourdes pertes au Liban – notamment lors des violents affrontements avec l’armée et le Hezbollah entre 2014 et 2017 dans les régions frontalières de l’est et du nord –, certains éléments continuent d’opérer dans la clandestinité.
La capture de “Qasoura” représente à la fois une victoire tactique et symbolique pour les forces de sécurité libanaises, qui réaffirment leur détermination à neutraliser toute résurgence de cellules extrémistes sur le territoire. Les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et prévenir toute action coordonnée.
Dans un pays marqué par de multiples crises – économiques, politiques et sécuritaires – la stabilité demeure fragile. Mais cette arrestation envoie un message clair : les institutions libanaises restent mobilisées pour garantir la sécurité des citoyens face aux menaces terroristes persistantes.
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