X

Solidarité nationale avec les futurs médecins : les étudiants en grève dénoncent la répression et l'inertie du ministère

Solidarité nationale avec les futurs médecins : les étudiants en grève dénoncent la répression et l'inertie du ministère
Mardi 01 - 14:05
Zoom

Ce mardi 1er octobre, des milliers d’étudiants ont répondu à l’appel de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) en boycottant les cours dans plusieurs facultés du Royaume. Cette mobilisation s'inscrit dans un élan de solidarité envers les étudiants en médecine, dont la grève perdure depuis plus de neuf mois. À travers ce geste fort, la jeunesse marocaine affiche son soutien aux futurs médecins tout en dénonçant la répression qu’ils subissent.

À la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Souissi, le mouvement a pris une ampleur particulière. De nombreux étudiants, pancartes en main, ont scandé des slogans tels que « Miraoui est un lâche » ou encore « Solidarité avec nos confrères en médecine », en réponse à la gestion autoritaire de la crise par le ministère de tutelle. La répression subie par les étudiants en médecine lors de leur dernier sit-in, où plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, a exacerbé l’indignation dans les rangs estudiantins.

« Ce qui arrive aux étudiants en médecine pourrait nous arriver aussi », témoigne une étudiante lors du sit-in à Rabat, soulignant l’importance de la solidarité face à une situation qui pourrait concerner l'ensemble des étudiants dans le pays.

Marouane Bakkar, président du Conseil des étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda, a exprimé sa gratitude envers les étudiants de Rabat tout en déplorant l’absence de dialogue avec les autorités. Malgré l’annonce des examens pour le 4 octobre, les étudiants en médecine continuent de se mobiliser, bien que les échanges directs avec le ministère de l’Enseignement supérieur, dirigé par Abdellatif Miraoui, restent inexistants.

Face à la persistance du silence du ministère, les étudiants en médecine s’accrochent à leurs revendications, déterminés à obtenir des réponses. Ce mouvement de protestation, loin de s’essouffler, révèle une fracture de plus en plus profonde entre la jeunesse étudiante et les instances dirigeantes, tandis que les amphithéâtres demeurent occupés par les contestataires.

Ce mardi 1er octobre, des milliers d’étudiants ont répondu à l’appel de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) en boycottant les cours dans plusieurs facultés du Royaume. Cette mobilisation s'inscrit dans un élan de solidarité envers les étudiants en médecine, dont la grève perdure depuis plus de neuf mois. À travers ce geste fort, la jeunesse marocaine affiche son soutien aux futurs médecins tout en dénonçant la répression qu’ils subissent.

À la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Souissi, le mouvement a pris une ampleur particulière. De nombreux étudiants, pancartes en main, ont scandé des slogans tels que « Miraoui est un lâche » ou encore « Solidarité avec nos confrères en médecine », en réponse à la gestion autoritaire de la crise par le ministère de tutelle. La répression subie par les étudiants en médecine lors de leur dernier sit-in, où plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, a exacerbé l’indignation dans les rangs estudiantins.

« Ce qui arrive aux étudiants en médecine pourrait nous arriver aussi », témoigne une étudiante lors du sit-in à Rabat, soulignant l’importance de la solidarité face à une situation qui pourrait concerner l'ensemble des étudiants dans le pays.

Marouane Bakkar, président du Conseil des étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda, a exprimé sa gratitude envers les étudiants de Rabat tout en déplorant l’absence de dialogue avec les autorités. Malgré l’annonce des examens pour le 4 octobre, les étudiants en médecine continuent de se mobiliser, bien que les échanges directs avec le ministère de l’Enseignement supérieur, dirigé par Abdellatif Miraoui, restent inexistants.

Face à la persistance du silence du ministère, les étudiants en médecine s’accrochent à leurs revendications, déterminés à obtenir des réponses. Ce mouvement de protestation, loin de s’essouffler, révèle une fracture de plus en plus profonde entre la jeunesse étudiante et les instances dirigeantes, tandis que les amphithéâtres demeurent occupés par les contestataires.


Lire la suite