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Transition énergétique : la méthode participative de Leïla Benali saluée par les experts
La stratégie participative engagée par Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a reçu un accueil favorable de la part de nombreux experts marocains du secteur. À travers des publications sur LinkedIn, plusieurs professionnels ont exprimé leur satisfaction à l’issue de l’atelier de travail organisé le 19 juin par le ministère, saluant la qualité des échanges et l’ouverture d’esprit ayant marqué cette rencontre.
Cet atelier, rassemblant institutions publiques, entreprises privées, chercheurs et représentants d’organismes scientifiques, a permis de faire le point sur les avancées en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, d’hydrogène vert ainsi que sur les perspectives liées au développement des infrastructures électriques.
Un climat d’écoute et de co-construction
Pour Younness El Fouih, expert en énergie et environnement, cette initiative constitue « une démarche singulière, fondée sur des données rigoureuses et un dialogue ouvert ». Il y voit une approche démocratique dans la définition des orientations énergétiques du pays, qu’il estime nécessaire d’institutionnaliser pour accélérer les réformes et améliorer la coordination entre acteurs.
Abdellah Saâd, consultant en efficacité énergétique, a quant à lui souligné l’utilité de cette rencontre pour clarifier les évolutions réglementaires et dresser un état des lieux précis des projets en cours, notamment dans le solaire, l’éolien et les réseaux. Il y perçoit une traduction concrète d’une volonté politique de garantir une sécurité énergétique durable.
Vers une gouvernance énergétique concertée
Du côté du secteur privé, Fouad El Kouhen, président de l’Association marocaine des industries solaires (AMISOLE), a insisté sur l’importance de cette initiative qui a permis un « échange franc entre les sphères publique et privée ». Pour lui, seule une telle dynamique de concertation peut enclencher une transformation structurelle du secteur énergétique national.
Même constat du côté de Nadia Zeddou, directrice générale du bureau GREEN WAVE, qui considère le dialogue instauré avec les entreprises privées comme « l’ossature d’une politique énergétique équitable ». Elle y voit un exemple concret de coopération cohérente et continue, indispensable à la réussite de la transition.
Une organisation saluée
La société ECOWATT MAROC, ayant pris part à l’événement, s’est également félicitée de la clarté des échanges et de l’ambition affichée lors de cette journée. Dans un communiqué, elle a mis en avant le climat de co-construction qui s’est dégagé des débats, propice à tracer des perspectives concrètes pour les prochaines années.
Enfin, plusieurs voix ont tenu à souligner la qualité du travail de coordination assuré par Ahmed Bouzid, directeur général de la production énergétique et minière, qualifié d’« architecte discret » de la journée, ayant veillé à la fluidité et à la rigueur de chaque séquence.
Un signal fort pour l’avenir
Cette démarche participative, largement saluée, apparaît comme un tournant dans la gouvernance énergétique du Royaume. Elle pose les jalons d’un modèle fondé sur l’inclusivité, la transparence et l’action collective, à l’heure où le Maroc entend consolider sa position de leader régional en matière de transition énergétique.
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