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Ukraine : Moscou rejette l’envoi de troupes européennes
Alors que les tentatives diplomatiques s’intensifient pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, le Kremlin a exprimé mercredi son opposition ferme à l’éventualité d’un déploiement de troupes européennes dans le cadre d’un accord de paix.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a jugé ces discussions « défavorables », rappelant qu’il n’existait pas d’armée européenne unifiée mais seulement des forces nationales, pour la plupart membres de l’Otan. Moscou continue de considérer l’expansion de l’Alliance atlantique comme l’une des causes majeures de son offensive, déclenchée en février 2022.
Des divergences persistantes
Côté ukrainien, la condition reste inchangée : toute négociation doit s’accompagner de garanties de sécurité solides, afin de prévenir un nouvel assaut russe. Kiev estime en effet qu’une reprise des hostilités demeure hautement probable. Les propositions évoquées incluent la présence militaire européenne, alors que Washington, sous l’impulsion de Donald Trump, a exclu l’envoi de soldats américains au sol.
Malgré les pressions internationales, la Russie refuse pour l’heure de détailler sa position sur d’éventuelles garanties de sécurité. Les pourparlers tenus ces derniers mois en Turquie n’ont conduit à aucune avancée significative.
Une rencontre Poutine-Zelensky improbable
L’idée d’un face-à-face entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky reste également écartée. Moscou estime qu’une telle rencontre doit être « soigneusement préparée » pour être utile, une manière de signaler qu’elle n’est pas à l’ordre du jour. Le président russe, qui ne reconnaît pas la légitimité de son homologue ukrainien, a systématiquement refusé jusqu’ici une telle entrevue.
Donald Trump, qui tente de jouer un rôle central dans cette médiation, avait évoqué l’organisation d’une rencontre directe entre les deux dirigeants. Mais ses déclarations récentes traduisent un recul, soulignant que les positions restent inconciliables.
Des conditions jugées inacceptables par Kiev
Pour mettre fin à l’offensive, Moscou exige notamment la reconnaissance de l’annexion de la Crimée et la cession de quatre régions actuellement occupées, en plus de l’abandon par Kiev de toute ambition d’adhésion à l’Otan. Des exigences qualifiées d’inacceptables par les autorités ukrainiennes.
Sur le terrain, la Russie a revendiqué de nouveaux gains dans la région de Donetsk, alors que l’Ukraine déplore des frappes meurtrières sur Kherson, touchant également des infrastructures énergétiques. Un rappel brutal que, malgré les initiatives diplomatiques, la réalité de la guerre continue de dicter les équilibres.