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Un crash d’hélicoptère endeuille le Kilimandjaro
Un hélicoptère s’est écrasé mercredi sur les flancs du Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique, provoquant la mort des cinq personnes qui se trouvaient à bord. Le drame est survenu à environ 4.700 mètres d’altitude, à proximité du camp de Barafu, un point de passage stratégique pour les alpinistes engagés dans l’ascension finale.
Selon les autorités tanzaniennes, l’appareil effectuait une mission de sauvetage lorsqu’il a chuté en fin d’après-midi. Parmi les victimes figurent le pilote, de nationalité Zimbabwéenne, ainsi que deux touristes Tchèques. L’identité des autres passagers n’a pas été officiellement précisée dans l’immédiat.
Les causes exactes de l’accident restent à déterminer. Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances du crash, dans une zone réputée difficile d’accès et soumise à des conditions météorologiques changeantes. Les opérations de récupération des corps ont été rendues complexes par l’altitude et le relief escarpé.
Ce nouvel accident ravive les préoccupations liées à la sécurité aérienne en Tanzanie. Ces dernières années, plusieurs incidents ont marqué le pays, dont un crash survenu en 2022 dans le lac Victoria ayant fait de nombreuses victimes. L’Union européenne avait d’ailleurs inscrit, quelques mois plus tôt, l’ensemble des transporteurs aériens tanzaniens sur sa liste des compagnies faisant l’objet de restrictions.
Destination touristique emblématique, le Kilimandjaro attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs venus du monde entier. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le parc national qui entoure le sommet abrite une biodiversité exceptionnelle et constitue un pilier de l’économie touristique du pays. Ce drame rappelle néanmoins les risques inhérents aux opérations aériennes en haute montagne, même dans les sites les plus fréquentés.
