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Une plainte déposée à Rabat contre Miri Regev avant sa visite au Maroc
Un collectif marocain de soutien à la cause palestinienne a déposé, ce lundi 17 février 2025, une plainte contre la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, à la veille de sa visite prévue au Maroc. Cette démarche judiciaire, initiée par le Groupe d’action national pour la Palestine, vise à dénoncer la présence de la responsable israélienne sur le sol marocain.
Une plainte pour interdire l’entrée de Miri Regev
L’initiative a été portée devant la Cour d’appel de Rabat par un collectif d’avocats et de militants opposés à la normalisation des relations avec Israël. Selon Aziz Hannaoui, secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation, cette plainte repose sur les antécédents et déclarations de Miri Regev, jugées provocatrices par de nombreux acteurs pro-palestiniens.
Me Abderrahim Jamai, bâtonnier et figure du mouvement, a déclaré à la presse : « Cette action vise à dénoncer la présence de responsables impliqués dans des violations des droits humains. Il est inadmissible qu’une ministre qui a tenu des propos extrémistes soit reçue officiellement au Maroc ».
Les avocats demandent une mesure d’urgence devant le Tribunal administratif afin d’empêcher la ministre israélienne d’entrer sur le territoire.
Une visite sous haute tension
Miri Regev est attendue à Marrakech du 18 au 20 février pour participer à la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, un événement international organisé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette participation marque une étape symbolique, étant donné qu’il s’agit de sa première visite officielle dans un pays arabe depuis les événements du 7 octobre 2023.
Selon le ministère israélien des Transports, cette visite vise à renforcer la coopération entre Israël et le Maroc dans plusieurs domaines, notamment les infrastructures et la sécurité routière. Miri Regev devrait également rencontrer des responsables marocains ainsi que des ministres de plusieurs pays participants.
Une opposition persistante à la normalisation
Depuis la reprise des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv en 2020, le débat sur la normalisation reste vif au sein de l’opinion publique marocaine. Une partie de la société civile continue de s’opposer à toute collaboration avec Israël, particulièrement dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
La plainte déposée à Rabat s’inscrit dans ce climat de contestation et reflète les tensions persistantes entourant la coopération entre les deux pays. Reste à voir si cette démarche judiciaire aboutira à une interdiction de séjour pour la ministre israélienne ou si sa visite se déroulera comme prévu.
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