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Yahoo se positionne pour racheter Chrome en plein bras de fer antitrust
Le groupe technologique Yahoo, dont le siège est à New York, pourrait bien être en ligne pour une acquisition majeure. Alors que Google fait face à un procès antitrust aux États-Unis, Yahoo a manifesté un intérêt marqué pour le rachat du navigateur web Chrome, dans l’éventualité où une cession serait ordonnée par les autorités judiciaires.
L’information a émergé dans le cadre du procès intenté par le ministère de la Justice américain (DOJ), qui accuse Google de pratiques anticoncurrentielles visant à consolider son hégémonie sur le marché de la recherche en ligne. Lors d’une audience, le directeur général de la recherche chez Yahoo, Brian Provost, a souligné l’importance stratégique d’un navigateur web dans la chaîne d’accès à la recherche, rappelant que près de 60 % des requêtes transitent aujourd’hui par la barre d’adresse des navigateurs.
Consciente de cet enjeu, Yahoo a déjà développé un prototype de navigateur, mais l’acquisition de Chrome lui permettrait de franchir un cap décisif. Selon Provost, une telle opération pourrait faire passer la part de marché de Yahoo dans la recherche en ligne de 3 % à plus de 10 %, tout en réduisant considérablement son temps d’intégration technologique.
Le coût d’un éventuel rachat serait colossal — de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars —, mais le groupe, soutenu par sa maison mère Apollo Global, affirme avoir les moyens de ses ambitions.
Yahoo n’est pas seul sur les rangs : d’autres acteurs comme Perplexity et OpenAI ont également manifesté un intérêt pour Chrome, conscient de l’influence déterminante du navigateur dans l’orientation du trafic web mondial.
Ce regain d’intérêt pour Chrome intervient alors que le DOJ envisage plusieurs remèdes pour briser ce qu’il considère comme un monopole nuisible. Parmi les pistes évoquées figurent la cession de Chrome et l’obligation pour Google de partager certaines de ses données de recherche avec ses rivaux.
Si une telle décision venait à être confirmée, elle marquerait un tournant historique dans l’écosystème numérique mondial, redessinant potentiellement les équilibres entre les géants de la tech.
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