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Ismaïl Haniyeh, Chef du Hamas, tué lors d'une frappe aérienne à Téhéran
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mercredi la mort de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, lors d'une frappe aérienne à Téhéran. Selon un communiqué officiel du Hamas, Haniyeh a été tué dans une "frappe sioniste" ciblant sa résidence après avoir participé à l'investiture du nouveau président iranien.
Un responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a déclaré qu'il s'agissait d'un "ciblage direct" et a tenu Israël et les États-Unis pour responsables de l'attaque. "Cette attaque est une tentative désespérée de briser la résistance palestinienne, mais elle ne fera que renforcer notre détermination," a-t-il ajouté.
Le fils d'Haniyeh, Abdoul Salam Ismaïl Haniyeh, a affirmé que la résistance du Hamas continuerait malgré l'assassinat de ses dirigeants. "Nous ne nous laisserons pas intimider par de telles actions. La lutte pour la liberté et la justice se poursuivra," a-t-il déclaré dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
Les médias iraniens ont également confirmé l'incident, précisant que Haniyeh se trouvait dans une résidence pour vétérans de guerre au nord de Téhéran lors de l'attaque. Les autorités iraniennes ont condamné l'attaque et ont promis de soutenir la résistance palestinienne dans leur lutte contre l'occupation israélienne.
Cette attaque intervient dans un contexte de tensions accrues entre Israël et le Hamas, ainsi qu'entre les États-Unis et l'Iran. Les analystes craignent que cet incident ne provoque une escalade des violences dans la région, déjà marquée par des conflits récurrents.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, a souvent été la cible de frappes israéliennes. Israël accuse le groupe de terrorisme, tandis que le Hamas se présente comme un mouvement de résistance contre l'occupation israélienne.