Le Maroc, l’Égypte et l’Afrique du Sud dominateurs du classement des villes africaines en 2025
Aucune ville africaine ne figure dans le Top 300 mondial du Global Cities Index 2025 publié par le cabinet britannique Oxford Economics, mais le continent révèle des dynamiques intéressantes à l’échelle régionale. Le Caire, Port-Louis et Nairobi s’imposent comme les trois métropoles les plus attractives d’Afrique, selon cet indice qui analyse les performances de 1 000 villes dans le monde à travers 27 indicateurs répartis en cinq catégories : économie, capital humain, qualité de vie, environnement et gouvernance.
Sur la scène continentale, le Maroc, l’Égypte et l’Afrique du Sud dominent nettement le classement, plaçant à eux seuls une majorité des villes présentes dans le Top 50 africain.
Le Caire, capitale égyptienne, occupe la 302e place mondiale et brille particulièrement en capital humain (56e mondiale) et en économie (171e). Elle est suivie par Port-Louis, la capitale mauricienne (338e mondiale), reconnue pour ses bons résultats en environnement et gouvernance, et par Nairobi au Kenya (381e), qui complète ce podium africain.
Le Maroc place sept villes dans le Top 50 africain, avec Casablanca (431e) et Rabat (447e) comme têtes de file. Tanger, Fès, Meknès, Marrakech et Agadir figurent également dans le classement, soulignant une politique urbaine tournée vers le développement équilibré des territoires.
L’Afrique du Sud compte, elle aussi, plusieurs villes classées, dont Johannesburg (457e), Pretoria (617e), Durban (722e) et Bloemfontein (742e). Ces agglomérations bénéficient de structures économiques développées mais restent confrontées à des défis sur le plan de la gouvernance et de l’environnement.
L’indice d’Oxford Economics accorde une pondération de 30 % à l’économie, 25 % au capital humain, 25 % à la qualité de vie, 10 % à l’environnement et 10 % à la gouvernance. Chaque ville reçoit une note sur 100 dans chaque catégorie, reflétant ses forces et ses faiblesses structurelles.
À l’échelle mondiale, le Top 10 est dominé par New York, Londres, Paris, San José, Seattle, Melbourne, Sydney, Boston, Tokyo et San Francisco, confirmant la suprématie des grandes métropoles occidentales et asiatiques en matière de développement urbain intégré.
Le classement met en lumière les disparités encore marquées entre l’Afrique et les autres régions du monde, mais souligne également les efforts entrepris par certaines capitales africaines pour améliorer leur attractivité globale. L’enjeu pour les années à venir sera de combiner croissance économique, inclusion sociale et résilience environnementale pour faire émerger de véritables villes mondiales africaines.