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Sahara : un tournant crucial pour la diplomatie internationale
Les mois à venir s'annoncent cruciaux pour la question du sahara marocain, un territoire au cœur d'un conflit vieux de plusieurs décennies. L'ONU joue un rôle central dans la tentative de relancer le processus politique, mais la situation actuelle demeure délicate. Le Maroc, qui défend une proposition d’autonomie, semble avoir gagné la confiance de plusieurs acteurs internationaux, et espère réaliser des avancées significatives d'ici avril 2025.
Staffan de Mistura, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, a récemment exprimé son optimisme quant à la possibilité de progrès dans les négociations. Sa mission, qui vise à réunir les principales parties en conflit autour de la table des discussions, se heurte cependant à des obstacles, notamment l'opposition de l'Algérie. En 2025, deux anniversaires marquants seront célébrés : la troisième année de la nomination de De Mistura et le cinquantenaire de la récupération du Sahara par le Maroc, qui suivait la colonisation espagnole. Parallèlement, la mission de l'ONU au Sahara, MINURSO, fêtera son 33e anniversaire.
Si la situation ne s'améliore pas d'ici la fin de sa troisième année de mandat, De Mistura a laissé entendre qu'une réévaluation de l'approche onusienne pourrait être nécessaire. Des rumeurs évoquent même la possibilité de sa démission, une issue qui soulèverait des interrogations sur la stratégie de l'ONU face à un conflit dont les résolutions sont souvent ignorées par l’Algérie et le Polisario.
Dans son dernier briefing, De Mistura a posé une question cruciale : « Quand viendra le moment d’avancer de manière décisive sur la question du Sahara marocain? » Cette interrogation met en lumière l’urgence d’une résolution, alors que l’on se rapproche d’un demi-siècle d’instabilité dans la région.
Malgré ce climat de tension, le Maroc continue d'affirmer sa position. Le pays adopte une stratégie diplomatique de plus en plus déterminée concernant le Sahara. De Mistura a reconnu l'attrait grandissant du plan d'autonomie proposé par le Maroc, soulignant qu'il avait gagné du terrain auprès de divers acteurs internationaux. De nombreux pays, dont les États-Unis, la France, et l'Allemagne, soutiennent le Maroc dans sa quête de préservation de son intégrité territoriale.
Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, a rappelé que l'initiative d'autonomie de 2007 est perçue comme l'objectif final, et non comme un point de départ pour les négociations. Ce plan bénéficie du soutien de 115 pays membres de l'ONU, un chiffre qui inclut 20 États de l'Union européenne, le dernier en date étant la Hongrie. Ce soutien international souligne la légitimité de la proposition marocaine, qui est désormais considérée comme la seule solution viable conforme aux attentes de l'ONU.
La situation actuelle, marquée par des tensions persistantes entre le Maroc et l'Algérie, complique davantage les efforts de paix. De Mistura a évoqué le rôle crucial de l'Algérie dans le maintien du conflit et ses répercussions sur l’ensemble de la région du Maghreb. Il a souligné l'importance de dépasser les hostilités pour favoriser l'intégration régionale.
En somme, les mois à venir s'annoncent décisifs pour le Sahara marocain. La communauté internationale observe de près l'évolution de la situation, espérant que des dialogues constructifs pourront enfin émerger pour mettre un terme à des décennies de conflit.
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