Un surfeur perd la vie dans une attaque de requin au large de Sydney
Un drame a frappé les plages du nord de Sydney samedi, lorsqu’un surfeur de 57 ans a été mortellement attaqué par un requin. Les autorités locales ont confirmé que l’homme, père de famille et pratiquant expérimenté, évoluait dans l’océan avec plusieurs compagnons lorsqu’il a été happé par l’animal.
Selon la police de Nouvelle-Galles du Sud, la victime a subi des blessures particulièrement graves. Sa planche, retrouvée brisée, témoigne de la violence de l’attaque. Malgré l’intervention rapide de deux autres surfeurs qui l’ont ramené sur le rivage et des tentatives de réanimation, l’homme a succombé à une importante perte de sang.
Une attaque rare mais redoutée
Si les côtes australiennes sont connues pour abriter différentes espèces de squales, les attaques mortelles demeurent peu fréquentes. Les experts estiment que les grands requins blancs, les requins-bouledogues et les requins-tigres sont responsables de la majorité des incidents graves. Une enquête scientifique a été ouverte afin d’identifier précisément l’espèce impliquée.
En conséquence, plusieurs plages allant de Manly à Narrabeen ont été temporairement fermées. Des drones et des sauveteurs en jet-skis patrouillent la zone pour assurer la sécurité des baigneurs et surfeurs.
Une émotion vive dans la communauté
Steven Pearce, directeur général de Surf Life Saving NSW, a exprimé son soutien aux proches de la victime : « Nos pensées accompagnent sa famille dans ce moment particulièrement difficile. Nous appelons également le public à respecter les consignes et à éviter l’eau jusqu’à nouvel ordre. »
Les clubs de sauvetage voisins ont suspendu toutes leurs activités aquatiques pour le week-end. Cette tragédie rappelle le précédent survenu en 2022, lorsqu’un instructeur de plongée britannique avait trouvé la mort dans une attaque similaire à Little Bay.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, l’Australie a recensé plus de 1.280 incidents liés aux requins, dont environ 250 se sont avérés mortels. Malgré ces chiffres, les spécialistes rappellent que de telles attaques demeurent exceptionnelles au regard du nombre de baigneurs et surfeurs qui fréquentent chaque année les plages du pays.