-
18:35
-
15:13
-
14:57
-
09:11
Suivez-nous sur Facebook
Face à la menace de censure, Macron brandit l’arme de la dissolution
Les motions de censure déposées contre le gouvernement de Sébastien Lecornu doivent être perçues comme de véritables motions de dissolution, a averti Emmanuel Macron mercredi en Conseil des ministres, selon les propos rapportés par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.
Alors que le Parti socialiste doit décider, après la déclaration de politique générale du Premier ministre, s’il votera ou non la censure, le chef de l’État a été clair : en cas de chute du gouvernement, il ne nommera pas de nouveau Premier ministre et dissoudra l’Assemblée nationale.
Le président a constaté que deux motions de censure avaient été déposées, par La France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN), estimant que « certains ne veulent pas débattre ».
« Les motions de censure qui ont été déposées sont des motions de dissolution et doivent être vues comme telles », a-t-il martelé.
Emmanuel Macron a également rappelé l’importance de la stabilité institutionnelle, jugeant que les Français « sont fatigués du fracas politique ». Les désaccords, a-t-il dit, « sont estimables, mais ils ne sont acceptables que si des compromis sont possibles ».
De son côté, Sébastien Lecornu a assuré qu’il démontrerait, lors de sa déclaration de politique générale, que son gouvernement est « capable de bouger », mais « sans faire n’importe quoi ». Il a insisté sur l’idée que la politique consiste à défendre ses convictions tout en trouvant des voies d’action communes.
Ni le président ni le Premier ministre n’ont fait allusion à la condition posée par les socialistes : la suspension complète de la réforme des retraites en échange d’un renoncement à la censure
