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Les tarifs de Trump font plonger les marchés internationaux
Le Président américain Donald Trump a relancé la guerre commerciale mondiale en annonçant de nouveaux droits de douane pouvant atteindre 50 % sur les importations étrangères, provoquant un vent de panique sur les marchés financiers et suscitant l’inquiétude de nombreuses capitales.
Dans des déclarations faites depuis Air Force One, Trump a qualifié ces mesures de "médicament" nécessaire pour "soigner" l'économie américaine. Peu préoccupé par les turbulences boursières mondiales, il a insisté sur le fait que ces taxes sont un outil de négociation, affirmant : "Ils veulent discuter, mais il n’y aura pas de discussion à moins qu’ils ne paient beaucoup d’argent chaque année."
Dès lundi matin, les places boursières asiatiques ont plongé. À Tokyo, l’indice Nikkei est tombé à son plus bas niveau depuis un an et demi, pénalisé par la chute brutale des actions bancaires japonaises. Les contrats à terme américains affichaient également de fortes pertes, tandis que les cours du pétrole accusaient une nette baisse.
Des voix influentes s’élèvent déjà. Le gestionnaire de fonds milliardaire Bill Ackman, pourtant favorable à Trump, a mis en garde contre une "guerre économique nucléaire", appelant à une suspension immédiate des hausses de droits.
Selon JPMorgan, la croissance du PIB américain pourrait chuter de 0,3 % sur l’année à cause de ces mesures. Goldman Sachs, de son côté, anticipe un ralentissement de 0,7 point de croissance en Chine. Le risque d’une récession mondiale est désormais évalué à 60 % par JPMorgan et 45 % par Goldman Sachs.
Le Trésor américain tente de rassurer. Son secrétaire, Scott Bessent, a affirmé que plus de 50 pays avaient entamé des pourparlers avec les États-Unis. Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a précisé que les droits de douane seraient maintenus pour "quelques jours ou semaines", en fonction des avancées diplomatiques.
Malgré la fermeté de la Maison-Blanche, certains gouvernements cherchent à éviter l’escalade. Le Vietnam, fortement touché, a ouvert un canal de négociation directe avec Trump, qualifié de "très productif" par ce dernier. Taïwan s’est dit prêt à abolir ses propres barrières tarifaires. Israël, confronté à une taxe de 17 %, espère un accord lors d’une rencontre bilatérale imminente. L’Inde, elle, privilégie la voie diplomatique malgré une surtaxe de 26 %.
Alors que les douaniers américains appliquent déjà une taxe de 10 % sur de nombreuses importations, d'autres taux majorés entreront en vigueur mercredi. Le spectre d’un nouveau choc économique mondial plane, poussant certaines banques centrales, comme celle de Nouvelle-Zélande, à envisager des baisses de taux dès cette semaine.
Les déclarations de Trump, combinées à l’incertitude autour de sa stratégie, plongent gouvernements et investisseurs dans le doute : s’agit-il d’une tactique de négociation agressive ou du signe d’un tournant durable vers un protectionnisme assumé ? Une chose est sûre : le climat économique mondial s’assombrit à mesure que les menaces tarifaires s’accumulent.
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