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Phosphates marocains : entre désinformation et guerre d’influence
Un récent reportage de M6 relance des accusations sur la teneur en cadmium des engrais phosphatés marocains, ravivant un débat marqué par des intérêts économiques et des campagnes de lobbying.
Des accusations contredites par les faits
Selon M6, les engrais marocains seraient « naturellement riches en cadmium », un métal lourd toxique pour l’environnement et la santé. Pourtant, ces affirmations sont démenties par des données officielles. Les engrais phosphatés du Maroc respectent largement la réglementation européenne, qui impose depuis 2022 une limite de 60 mg/kg. Mieux encore, les exportations marocaines vers l’UE contiennent désormais moins de 20 mg/kg, bien en dessous des seuils requis, grâce aux investissements dans des technologies de réduction du cadmium.
L’ombre des lobbies européens
Ces accusations ne sont pas nouvelles. Depuis plusieurs années, des lobbies concurrents tentent de limiter les parts de marché du Maroc, premier producteur mondial de phosphates. En utilisant l’argument du cadmium, ces groupes cherchent à influencer les institutions européennes et l’opinion publique pour promouvoir des restrictions qui bénéficient à d’autres acteurs industriels.
Une stratégie de désinformation
Malgré les preuves attestant de la conformité et de la qualité des produits marocains, les campagnes médiatiques continuent de ternir leur image. Cette désinformation détourne l’attention des véritables défis environnementaux mondiaux, où le Maroc joue un rôle clé grâce à ses efforts en matière de durabilité et d’innovation.
Les engrais phosphatés marocains, loin d’être un problème, sont un exemple d’adaptation et de respect des standards internationaux. Ce nouvel épisode médiatique illustre donc davantage une guerre d’influence qu’un réel scandale sanitaire ou écologique.
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