CHAN 2024 : le Maroc vise un triplé historique dans un groupe relevé
La sélection marocaine des joueurs locaux s’apprête à entamer le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2024) avec une ambition affirmée : décrocher un troisième sacre consécutif après ses victoires en 2018 et 2021. Cette 8ᵉ édition, organisée conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda du 2 au 30 août, s’annonce particulièrement relevée pour les Lions de l’Atlas.
Sous la houlette de Tarik Sektioui, artisan de la médaille de bronze remportée par le Maroc lors des Jeux olympiques de Paris, l’équipe nationale s’appuie sur une ossature issue des clubs marocains phares tels que la Renaissance de Berkane, le Wydad et le Raja de Casablanca ou encore l’AS FAR. Des matchs de préparation concluants, notamment face au Burkina Faso (2-1) et au Tchad (6-0), ont permis au sélectionneur de peaufiner son dispositif tactique.
Première délégation à arriver au Kenya, la formation marocaine affiche détermination et discipline, consciente de l’enjeu : défendre son titre et devenir la nation la plus titrée de l’histoire du CHAN. Toutefois, le défi s’annonce de taille dans un groupe A où la concurrence est féroce.
En plus du Maroc, la poule regroupe la République Démocratique du Congo, double championne (2009 et 2016), le pays hôte, le Kenya, qui espère briller pour sa première participation, la Zambie, aguerrie par quatre campagnes continentales, et l’Angola, finaliste malheureuse en 2011 mais toujours ambitieuse.
Le parcours des Lions de l’Atlas débutera le 3 août à Nairobi contre l’Angola, suivi d’un duel face au Kenya le 10 août, puis à la Zambie le 14 août. Le dernier match de groupe, prévu le 17 août face à la RD Congo, pourrait être décisif pour la qualification en phase finale.
Avec 20 nations engagées et une organisation inédite à trois pays, ce CHAN 2024 promet une intensité particulière. Le vainqueur empochera une prime de 3,5 millions de dollars, renforçant l’enjeu sportif et financier du tournoi.
Pour espérer écrire une nouvelle page dorée de son histoire, le Maroc devra conjuguer rigueur, créativité et mental d’acier dans une compétition où chaque erreur pourrait coûter cher.