- 16:35Les citrons marocains font leur retour sur le marché mondial
- 10:45Tubes soudés : le Maroc devient un marché clé pour les exportateurs turcs
- 14:10Trafic international de déchets : le Maroc ciblé par un réseau européen démantelé
- 08:50Le Maroc, champion des exportations de papier ondulé en Afrique du Nord
- 09:12Russie-Ukraine : Des pourparlers de paix relancés à Istanbul sous pression américaine
- 16:20Trafic de devises : le Maroc renforce la surveillance de ses aéroports face à un réseau de transferts illicites vers la Turquie
- 15:10Dialogue russo-ukrainien à Istanbul : Une tentative sans les chefs d’état
- 07:25Des négociations russo-ukrainiennes à Istanbul sans le président russe
- 12:53Donald Trump arrive à Doha pour la deuxième étape de sa tournée dans le golfe
Suivez-nous sur Facebook
Un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul
Istanbul a été secouée ce mercredi par un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se situait au large de Silivri, en mer de Marmara. La secousse, ressentie dans toute la métropole turque et jusqu’à l’étranger, n’a heureusement provoqué ni victimes ni dégâts importants selon les autorités turques.
Peu avant 13 h, l’Agence turque de gestion des catastrophes (AFAD) et le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, ont confirmé le séisme, précisant qu’il avait eu lieu « en mer, au large de Silivri ». D’après les premières données, la secousse principale a été suivie de nombreuses répliques : 51 au total, dont certaines d’intensité significative, ont été enregistrées jusqu’à la fin de l’après-midi.
Dans une Istanbul en alerte mais habituée à la menace sismique, la panique s’est emparée de la population. Des milliers de personnes ont quitté précipitamment leur domicile ou leur lieu de travail, préférant se rassembler dans des espaces ouverts. Aucun bâtiment habité ne s’est effondré, bien qu’un immeuble abandonné depuis plusieurs décennies ait partiellement cédé dans le quartier de Fatih.
Le président Recep Tayyip Erdogan a rapidement réagi, assurant suivre de près l’évolution de la situation. Les services d’urgence sont mobilisés, les infrastructures clés – autoroutes, lignes ferroviaires, aéroports et réseaux de métro – ont été inspectées, sans qu’aucune dégradation n’ait été signalée jusqu’ici.
Une inquiétude persistante dans une ville sur la faille
Istanbul, mégapole de plus de 16 millions d’habitants, est située à proximité immédiate de la faille nord-anatolienne, connue pour sa forte activité sismique. Cette région est sous la menace constante d’un séisme de grande ampleur, souvent qualifié de « Big One » par les experts. Certains prévoient un séisme d’une magnitude supérieure à 7 d’ici à 2030, qui pourrait causer des destructions massives.
Le sismologue turc Naci Görur a tenté de rassurer la population, précisant que la secousse de mercredi ne correspondait pas encore au séisme majeur attendu dans la région de Marmara. Il a néanmoins appelé les autorités et les citoyens à rester vigilants et à poursuivre les efforts de préparation.
Une journée fériée marquée par la peur
Ce séisme est survenu alors que la Turquie célébrait le 23 avril, journée fériée dédiée à la Souveraineté nationale et à l’Enfance. La plupart des institutions étaient donc fermées, ce qui a peut-être limité l’impact humain.
Le district de Silivri, épicentre du séisme, abrite l’une des principales prisons du pays, où sont détenus plusieurs opposants politiques, dont le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, et le philanthrope Osman Kavala. Le réseau de soutien aux familles des détenus a indiqué qu’aucun dommage n’avait été signalé dans l’établissement pénitentiaire.
Malgré l’absence de pertes humaines, ce nouvel épisode rappelle la vulnérabilité d’Istanbul face au risque sismique et la nécessité pour le pays de poursuivre ses efforts en matière de prévention, de résilience et de préparation.
Commentaires (0)