Retour à la normale au Maroc après le blackout en Espagne et au Portugal : aéroports et internet rétablis
Après une journée marquée par des perturbations notables, le Maroc retrouve progressivement son rythme normal ce mardi matin. La cause ? Une panne électrique géante survenue lundi dans la péninsule ibérique, affectant aussi bien les infrastructures de transport aérien que les connexions internet dans le royaume.
Selon un communiqué publié par l’Office national des aéroports (ONDA), les opérations dans les différents aéroports du pays sont désormais revenues à la normale. « L’ensemble des services d’enregistrement et d’embarquement fonctionnent désormais normalement », a précisé l’ONDA sur ses réseaux sociaux, remerciant les passagers pour leur patience face à cette situation exceptionnelle.
Lundi, en raison de cette panne massive ayant touché l’Espagne et le Portugal, les aéroports marocains avaient basculé en mode manuel pour assurer la continuité des vols. Les systèmes automatisés d’enregistrement, fortement dépendants des connexions internationales, notamment via des serveurs basés en Europe, avaient été mis hors service.
Mais les perturbations ne se sont pas limitées au trafic aérien. Du côté des télécommunications, l’opérateur Orange Maroc a vu ses services internet fortement ralentis. Cette interruption était directement liée à la panne d’électricité européenne, qui a impacté les liaisons internationales sur lesquelles reposent certains fournisseurs d’accès. Maroc Telecom et Inwi, quant à eux, sont restés discrets sur d’éventuels désagréments.
Dans la nuit de lundi à mardi, Orange Maroc a assuré que la situation s’améliorait progressivement : « La connectivité au réseau Internet revient au fur et à mesure du rétablissement des liens internationaux affectés », pouvait-on lire dans un communiqué. Ce matin, plusieurs clients ont constaté un retour à la normale, non sans exprimer leur frustration sur les réseaux sociaux.
Cet incident transfrontalier rappelle à quel point les infrastructures marocaines restent interconnectées aux réseaux européens, et donc vulnérables à des événements survenant à des centaines de kilomètres. Si le retour à la normale est aujourd’hui salué, il soulève des questions sur la nécessité de renforcer la résilience numérique et logistique du royaume.