- 17:04Trump défie le Congrès avec des frappes en Iran
- 16:03Téhéran promet une riposte après les frappes américaines
- 08:33Trump frappe l'Iran : les sites nucléaires visés, l’escalade régionale redoutée
- 19:30Israël vise des commandants iraniens et un site nucléaire à Ispahan
- 14:24Immigration : La Californie sonne l’alerte contre l’ICE
- 20:00Baisse du pétrole malgré les tensions Iran-Israël
- 16:32Vacances d’été : Les français plébiscitent le Maroc et la Tunisie en 2025
- 16:23La Suisse ferme temporairement son ambassade à Téhéran
- 13:46Exercices maritimes conjoints : Japon, États-Unis et Philippines renforcent leur coopération
Suivez-nous sur Facebook
Harvard ferme, Hong Kong accueille
Alors que les États-Unis durcissent leur politique migratoire à l’égard des étudiants étrangers, notamment avec la décision controversée de l’administration Trump de restreindre l’accès à l’université de Harvard, Hong Kong se positionne comme une alternative académique de premier plan. En moins de 24 heures après l’annonce américaine, le gouvernement hongkongais a dévoilé un plan d’action visant à accueillir les étudiants internationaux concernés.
Christine Choi, secrétaire à l’Éducation de la région administrative spéciale, a souligné la volonté des autorités de transformer cette crise en opportunité. Dans une déclaration officielle, elle a appelé les universités locales à simplifier leurs procédures d’admission et à mettre en place des structures d’intégration pour les étudiants qualifiés, issus de parcours perturbés par des décisions politiques.
Cette réponse rapide fait écho à l’inquiétude mondiale soulevée par les propos de la Maison-Blanche, qui accuse Harvard de dérives idéologiques, notamment de complaisance envers certaines mouvances politiques. Bien qu’un juge fédéral ait temporairement suspendu l’application du décret présidentiel, le flou juridique reste pesant pour de nombreux étudiants, principalement issus d’Asie et du Moyen-Orient.
Dans ce contexte tendu, l’Université de science et technologie de Hong Kong (HKUST) s’est illustrée en annonçant l’ouverture de ses portes aux étudiants affectés. L’institution, classée 105e au niveau mondial, a proposé un processus de transfert simplifié, un accompagnement académique renforcé et des aides à l’intégration sociale. Ce geste n’est pas anodin : il s’inscrit dans une stratégie de rayonnement international de la part de Hong Kong, bien décidée à affirmer son rôle de carrefour universitaire entre l’Orient et l’Occident.
Cette démarche peut également être lue comme une forme de diplomatie douce. En accueillant des étudiants déstabilisés par les politiques américaines, Hong Kong envoie un message clair : celui d’un territoire ouvert, pragmatique, et soucieux de maintenir le dialogue académique au-delà des clivages géopolitiques.
En définitive, la crise provoquée par la décision américaine semble avoir ouvert une brèche dans le paysage éducatif mondial. Tandis que certaines puissances ferment leurs portes, d'autres comme Hong Kong choisissent de les ouvrir davantage, affirmant ainsi leur engagement en faveur d’un savoir sans frontières.
Commentaires (0)