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Un sénateur républicain américain qualifie le polisario d’organisation terroriste
À l’approche de l’investiture de Donald Trump, prévue le 20 janvier, un sénateur républicain a suscité une vive réaction en qualifiant le Front Polisario d’organisation terroriste. Lors d’une séance plénière au Sénat américain, Joe Wilson a accusé des puissances étrangères, notamment la Russie, Cuba et l’Iran, de soutenir activement le Polisario dans le but de déstabiliser l’Afrique de l’Ouest et de porter atteinte aux intérêts du Maroc, décrit comme un allié stratégique des États-Unis depuis plus de deux siècles.
Le sénateur a rappelé que l’administration Trump avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara en décembre 2020, renforçant ainsi le partenariat historique entre les deux nations. Selon Joe Wilson, ce soutien au Maroc est essentiel pour contrer les efforts de déstabilisation dans la région.
Wilson a également évoqué les liens présumés entre le Front Polisario et des organisations terroristes internationales. Il a accusé le mouvement de collaborer avec le régime syrien de Bachar Al-Assad et de maintenir des relations avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), une organisation classée terroriste par les États-Unis et plusieurs pays de l’OTAN. La participation de membres du PKK à une conférence organisée par le Polisario a été, selon lui, un affront direct à des alliés comme la Turquie.
Ces déclarations s’inscrivent dans une dynamique diplomatique où le Maroc cherche à obtenir une reconnaissance internationale du Polisario comme entité terroriste. Cette démarche est soutenue par plusieurs voix, y compris au Parlement européen, où des personnalités comme Brice Hortefeux, ancien ministre français de l’Intérieur, ont également appelé à une telle classification.
Cette prise de position de Joe Wilson renforce les efforts du Maroc pour isoler diplomatiquement le Front Polisario et mettre en lumière les risques qu’il représente pour la stabilité régionale. Elle reflète aussi l’importance croissante du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Maroc dans un contexte de tensions internationales accrues.